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 Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre)

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Cassandre Nerbosc
Cassandre Nerbosc


CONFLANS △ MAISON NOBLE
messages : 6
arrivée en westeros : 03/04/2013

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MessageSujet: Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre)   Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre) EmptyDim 7 Avr - 16:09


love can be stronger than the secrets.
◤ cassandre nerbosc&edwin tully

Agacée, Cassandre était agacée. Elle aimait être servie, avoir du monde autour d’elle, savoir qu’elle pouvait rester assise toute la journée et commander n’importe quoi en étant certaine de l’obtenir, parfois, c’était agréable de pouvoir se reposer là-dessus. Toutefois, bien souvent, elle préférait être seule, se débrouiller par ses propres moyens et ne pas avoir constamment une domestique sur le dos, or, ce soir, ses suivantes semblaient s’être donné le mot et jouer au jeu de celle qui sera le plus insupportable dans l’espoir d’obtenir les grâces de sa maitresse. Horripilant. « Si vous me proposez encore une fois une coupe de vin, je vous fais crucifier… » Un silence de mort prit place dans la salle à manger, tout le monde se stoppa, restant statique, ses fils la bouche pleine de nourriture, sa fille un sourire aux lèvres et son mari… hé bien il n’était pas là pour voir cela, sinon il se serait sans doute bien moqué de la situation, tout du moins si la mère de son épouse n’était pas attablée a ses côtés, jetant un regard outré à son enfant. Autant vous dire que le reste du diner fut pour le moins … glacial. Pas un mot, pas un rire, juste le silence, presque transperçant, plus que les regards meurtriers que lançait Mélisande à Cassandre. Que du bonheur en somme. Laissant échapper un soupire, la belle offrit un baiser à ses enfants lorsque le repas fut terminé, leur ordonnant d’aller se coucher, quant à leur grand-mère elle quitta la pièce sans rien dire, comme si personne ici ne méritait un bonne nuit ou une simple marque d’affection.

Cassie en avait assez de voir sa génitrice arriver sans crier gare presque tous les mois, pour ne pas dire toutes les semaines. Peut-être souffrait-elle de solitude ou aimait-elle simplement faire souffrir son enfant, qui peut savoir, en tout cas, la suzeraine ne se sentait pas heureuse lorsqu’elle était près d‘elle, d’autant plus quand son mari n’était pas là, prit par des affaires urgentes. Il serait à ses côtés demain, c'est ce qu'elle se répétait, maigre consultation face aux heures qu’elle avait passé au côté de sa mère, à écouter ses remontrances et ses moqueries. Je crois d’ailleurs que ses servantes se montraient plus avenantes avec elle à cause de Lady Nerbosc, surement cherchaient-elles à faire oublier à leur maitresse l’horreur de la situation. À cette idée la belle ne put s’empêcher d’afficher un sourire, arpentant seule les couloirs de sa demeure pour rejoindre sa chambre, toutefois, sa solitude fut de courte durée, puisqu’au détour d’un couloir un vieil ami l’attendait. Ser Ransen, Ransen étant son prénom, mais elle le connaissait depuis assez longtemps pour se permettre cette familiarité, d’ailleurs, leur relation avait changé depuis quelque temps, passant d’une forte amitié à plus que cela. Il la courtisait, elle n’était pas assez naïve pour ne pas s’en rendre compte, chacune de leur entrevue laissait place à des sourires charmeurs et des regards aguicheurs, mais elle n’avait pas cédé, par amour pour son époux tout simplement.

« Que faites-vous ici? » Elle avait dit cela sans animosité aucune, souriante même, surprise oui, mais pas désagréablement.
« Ma lady… Je vous attendais… » Elle s’en serait doutée étrangement. Le hic, c’est qu’il l’attendait à moins d’une centaine de mètres de sa chambre, soit il cherchait à mourir… soit il cherchait… à mourir. Rien de bon pour lui en somme. « J’ai rencontré un marchand hier et lorsque j’ai vu ce collier, perdu sur son étable, je n’ai pu me résigner à le laisser perdu à son triste sort, alors qu’il est évident que seul votre cou le mettrait réellement en valeur… » Ha oui, c’était donc bien ça, il était suicidaire et espérait être décapité dans les plus brefs délais. Il avait pourtant tout pour lui, un statut, un futur s’annonçant brillamment, des richesses et même la beauté, pourquoi tout risquer pour l’épouse de son suzerain? Ce n'était que folie, pure folie.
« Il est peu réfléchit d’offrir des bijoux à une femme mariée. » Sur ses mots Cassandre se détourna de lui, reprenant la direction de sa chambre, cependant, Ransen lui attrapa délicatement le poignet pour la retenir, l’obligeant ainsi à plonger ses yeux clairs dans les siens.
« Ce n’est qu’un bijou… Et je sais que la présence de votre mère ne vous plait guère… Avec ce présent, j’espérais vous remonter un peu le moral ma lady… »
« L’attention est bonne, mais je ne peux pas l’accepter… »
« Une jeune femme m’a dit un jour qu’il était impoli de refuser les présents de ses amis… »

Sur ses mots il déposa le collier dans la main de sa suzeraine, s’en allant alors après une révérence, avec un sourire sur les lèvres. Cassandre laissa échapper un soupire, amusée, car la jeune femme qui lui avait conté ses mots n’était autre qu’elle-même. La belle observa le bijou tout en reprenant sa route, observant les détails avec attention, il s’agissait d’un aigle, plutôt finement sculpté, en argent, le genre de bijoux qu’elle aimait et il le savait très bien. Une fois dans sa chambre elle le posa sur une petite table l’air de rien, prenant alors place sur le rebord de son lit, pensive. Son regard se posa alors machinalement sur le collier qu’elle venait de laisser, elle se leva, sans réfléchir, pour le reprendre entre ses doigts, le détaillant à nouveau, cherchant peut-être des réponses dans cet objet inanimé, comme si les mystères de l'univers pouvait s'y trouver cacher. Des réponses qui n’arrivèrent jamais, perturbées par l’arrivée inopinée de son époux qui fit son entrée dans leur chambre bien plus tôt que prévu, arrachant un large sourire à sa dulcinée. Oui, malgré tout, elle était ravie qu’il soit de retour, même si elle ne put s‘empêcher de dissimuler le collier discrètement derrière elle, toujours un sourire sur le visage. « Edwin, tu rentres plus tôt que prévu? … Tout va bien? ... Tu n’es pas rentré uniquement parce qu’on t’a informé de la venue de ma mère j’espère?… » Au fond d’elle, elle espérait que c’était le cas. Quoi qu'il en soit, sa présence la rendait bien plus heureuse que n'importe quel collier ou autre babiole du même genre, est-ce sans doute pour cela qu'elle oublia bien vite son entrevue avec Ransen.
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Edwin Tully
Edwin Tully


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MessageSujet: Re: Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre)   Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre) EmptySam 13 Avr - 20:00

Par bonheur, Edwin était absent lorsque la mère de son épouse décida de pointer le bout de son nez au château de Vivesaigues. Il n'appréciait pas du tout, mais alors pas du tout cette femme imbue d'elle-même, qui considérait toute chose hors elle-même comme des miséreux. Même Edwin, le suzerain du Conflans et le commandant de ses armées, elle le considérait comme un enfant qui ne savait qu'agiter son épée lorsque les prémices des batailles se faisaient sentir. Néanmoins l'homme regrettait de ne pas être présent pour râbatre le caquet de cette vieille peau qui, malgré tout le mal qu'elle se donnait pour le dissimuler martyrisait clairement sa fille. Campé sur son cheval, un étalon altier à la robe aussi noire que la plus sombre des nuits, Edwin se perdit dans ses pensées qui dérivèrent irrésistiblement vers son épouse, Cassandre. Elle se retrouvait seule, livrée à elle-même (enfin, les enfants étaient avec elle) face à sa mère Mélisandre. Edwin ne s'inquiétait pas tant que ça, il connaissait sa compagne sur le bout des doigts : une femme à l'esprit de feu, qui brûle tout ce qui contredisent ses ordres et ses désirs. Une femme qui ne laissait rien au hasard, et qui ne laissait jamais son époux rêvasser ou ne rien faire de ses journées. Au contraire, si Cassandre le voyait roupiller sur son boulot, une bonne claque derrière la tête le réveillait généralement. Edwin soupira, tirant sur les rennes de sa monture pour qu'elle retourne à Vivesaigues, ayant terminé ses affaires urgentes, comme il les appelait. Une simple couverture, pour ces réelles activités : prendre du bon temps avec de jeunes hommes aux corps avantageux, huilés, et particulièrement délicieux à parcourir. Bien entendu, personne n'était au courant de ce secret : qu'Edwin Tully trompait son épouse, s'abandonnant dans les bras musclés d'autres hommes. Et personne ne devait le savoir.

Le suzerain talonna sa monture, qui s'élança au galop vers le château de Vivesaigues. Son épée battait à son côté, dont il n'a eut aucunement besoin dans la journée mais qu'il gardait constamment avec lui. Tout comme son bouclier, sanglé au flanc de son cheval solidement pour qu'il le tombe pas au sol dans la course. L'homme pénétra dans sa demeure, descendant de cheval en le confiant au palefrenier, qui en prendrait soin. Les pas d'Edwin le conduisirent directement vers la cuisine, puisque son estomac criait famine. Son épouse, leurs enfants et la mère de celle-ci ne l'ont sûrement pas attendu pour le souper, ce qui ne le gênait pas outre mesure. Il échappait au face à face avec sa belle-mère et ses réflexions douteuses à son sujet. Edwin attrapa une pomme en passant par les cuisines, remontant vers ses appartements, espérant y trouver son épouse. Et qu'elle ne traîne pas avec son abruti d'ami, là. Comment il s'appelait déjà ? Edwin ne s'en souvenait plus, mais il n'appréciait pas vraiment la manière dont il tournait autour de sa suzeraine, de son épouse, de sa femme, de celle qui lui appartient. D'ailleurs, qu'elle ne fut pas sa surprise que de croiser cet homme au détour du couloir qui menait à sa chambre. Avec un haussement de sourcil, le regard bleuté d'Edwin s'encra dans celui de l'homme avec hargne. Non, il n'aimait pas, mais vraiment pas du tout ce type. Qu'est-ce qu'il foutait près de ses appartements, hein ? Cassandre devait forcément être avec lui. Il n'y avait aucun doute. Et ça ne plaisait pas vraiment au suzerain. Néanmoins, quand il pénétra dans leur immense chambre où un lit à baldaquin trônait en plein centre, il esquissa un sourire en apercevant le joli minois de Cassandre. Qui avait une main dans le dos, comme si elle cachait quelque chose alors qu'elle fusilla son époux de questions. Tu es rentré plus tôt, tout va bien, et tout ce qui s'en suivait. Oui, il était rentré plus tôt, ça se voyait non puisqu'il était là. Et oui, tout allait bien. Edwin se surprit à penser que Cassandre avait quelque chose à cacher, mais il ne releva pas ses propos et ne formula pas ses pensées. « Je t'ai manqué ? » Le suzerain souffla ses mots après s'être glisser près de son épouse, tout près de son oreille.

Traîtreusement, les mains d'Edwin attrapèrent ce que son épouse tenait entre les mains. Il avait collé son corps à elle, s'approchant de sa bouche pour l'embrasser comme il ne l'avait jamais embrassé... avant de récupérer le collier, qu'il observa avec un haussement de sourcil interrogateur. « Qu'est-ce que c'est que ça ? » Un collier. Il le voyait parfaitement. Mais il entendait par là ce que ça foutait ici, puisque ça ne venait pas d'Edwin. Ni de sa mère, qui n'offrait jamais de cadeau à sa fille. L'homme amena l'objet devait ses yeux, l'observant avec attention. « C'est l'autre, qui te l'a offert ? » Par l'autre, il entendait l'ami de son épouse. Cet homme aux cheveux longs et noirs, pas franchement plus beau qu'Edwin. Mais Cassandre semblait l'apprécier énormément, malgré ce que son époux en pensant. Et elle ne répondait toujours pas... Edwin balança le collier sur le lit sans aucune considération, se rapprochant de son épouse, caressant sa nuque de sa main. Le regard dur. La bouche crispée. La jalousie qui envahissait ces veines. « Alors, Cassie ?! »


Dernière édition par Edwin Tully le Mer 1 Mai - 16:29, édité 2 fois
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Cassandre Nerbosc
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MessageSujet: Re: Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre)   Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre) EmptyDim 14 Avr - 16:10


love can be stronger than the secrets.
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S’il lui avait manqué? Bien plus que cela. Cassandre aurait surement troqué son royaume contre le retour de son époux, même pour quelques heures seulement, cela aurait suffit à la rassurer, à la rendre moins mélancolique et presque effrayé par la présence de cette mère autoritaire et totalement antipathique. Elle était forte et mine de rien elle arrivait à sauver les apparences, toutefois, Ed la connaissait bien trop pour ne pas avoir remarquer cette crainte qui naissait dans ses yeux lorsque lady Nerbosc était là. Tout semblait plus simple lorsqu’il était à ses côtés, qu’ils se trouvent à quelques mètres d’elle ou simplement dans leur demeure, cela suffisait à la rendre heureuse et surtout plus forte, comme contaminé par la fougue et la férocité de ce mari qu’elle aimait tant. Alors oui, la réponse était évidente et c’est avec un sourire qu’elle lui répondit sans la moindre hésitation, sans penser à qui que ce soit d’autre, hormis lui et lui seul. « Bien plus que tu ne l’imagines… » Il se rapprocha, presque sournoisement, se collant à elle avec l’impétuosité qu’on lui connait et à cet instant Cass ne pensa plus vraiment au collier qu’elle tentait de cacher derrière son dos, surement parce qu’il n’était pas si important que cela, ou alors était-ce Edwyn qui la rendait aussi imprudente, contrôlant, peut-être, sans le vouloir chaque partie de son corps, telle une marionnette. Un geste et elle bougeait, une parole et elle osait murmurer quelques vers, se moquant de pourquoi ou de comment, elle le suivrait aveuglément n’importe où si il lui demandait, par amour tout simplement, un amour plus fort que le secret qu’elle essayait, vainement, de lui dissimuler. Le baiser qu’ils échangèrent n’arrangea rien à ce qu’elle ressentait, comme une euphorie incontrôlable, peut-être était-ce le résultat de la présence de sa mère au fond… non pas qu’elle lui fasse ce genre d’effet, loin de là, mais la peur et le désarroi qu’elle suscité en Cassie était aussi grand que l’amour qu’elle portait pour son époux, alors se faire entrechoquer tous ses sentiments contradictoire, ainsi, c’était peut-être cela qui rendait la belle si maladroite, maladroite au point de se laisser « voler » le collier que Ransen lui avait offert quelques minutes auparavant. Autant dire que pour la discrétion, on repassera.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? » Du tac au tac, la Nerbosc aurait répondu « un collier. » avec une pointe de sarcasme, mais elle se tâtait, n’étant pas certaine que ce soit la meilleure des réponses à donner, pas si elle souhaitait calmer les choses. D’un autre côté, son silence n’allait rien arranger non plus, que devait-elle faire alors? Tout lui dire? Comme ça ? En bloc? Lui lancer un ‘oui bonjour, c’est un homme qui me désire ardemment qui m’a offert ce bijou à quelques mètres de notre chambre à coucher, on fait une partie de bridge maintenant?t’ ? Pas sûr qu’il le prenne bien, c’était même certain. Malheureusement, elle n’eut pas vraiment le temps de tergiverser, puisque Edwyn enchaina, toujours peu souriant face à cette découverte presque macabre. « C'est l'autre, qui te l'a offert ? » L’autre? Ransen? Il se doutait donc de quelque chose… Attendez une minute, de quoi il se doutait exactement? Au fond, Cass n’avait strictement rien fait, c’était Ransen le seul coupable et coupable de quoi? De désirer une femme extraordinairement magnifique et de lui offrir un bijou de pacotille? Si tous les hommes qui tournaient autour de la Nerbosc devaient finir pendus, on aurait le droit à des pendaisons toutes les heures. Bon, il est vrai que Ransen se montre plus pressant et déterminé que les autres, mais ce sont des qualités que même Edwyn devrait apprécier… Tout du moins s’il ne s’en servait pas pour charmer son épouse, cela va de soit. Enfin, de nouveau elle ne répondit rien, préférant réfléchir aux mots qu’elle allait employer, aux mensonges qu’elle allait sans doute lui servir et à la façon dont elle allait lui faire oublier cette petite scène de ménage, cette dernière information étant la plus importante à retenir. « Alors, Cassie ?! » Calme et nullement impressionner par son époux, Cassie décida enfin de lui rétorquer quelque chose, stoïquement, plongeant son regard dans le sien avec détermination. « Tu t’emportes pour rien…comme d’habitude. Mais c'est ce qui me plait en toi... » Elle posa sa main sur son menton, comme s’il s'agissait d'un enfant capricieux qu'elle tentait de calmer ou peut-être dont elle se moquait un peu, puis elle leva les yeux au ciel, un sourire aux lèvres, avant de se détacher de son époux, attrapant le collier qu’il venait de lancer sans distinction sur leur lit, elle le rangea alors dans une commode tout en reprenant la parole.

« Ce n’est qu’un collier, je reçois sans arrêt des cadeaux de ce genre… Il se trouve que tu as une femme magnifique, qui attire les hommes et leurs faveurs… Je ne leur réponds pas, toutefois, ce serait idiot de leur rendre ses présents, certains sont très jolis … » Non seulement c’était vrai, mais en plus, la jeune femme savait que cette réponse risquait d’agacer son époux, mais au fond, c’est surement ce qu’elle désirait, le voir s’agacer, pour qu’il se venge plus tard, comme toujours. « De plus, je ne vois pas vraiment de qui tu parles quand tu dis « l’autre » … Alors si on pouvait oublier cette stupide discussion et ... je ne sais pas moi, fêter nos retrouvailles? » C’est ça, fait l’innocente…. Comme si elle était proche de beaucoup d’hommes hormis Ransen… En réalité, il est vrai qu’elle a beaucoup d’amis hommes, mais il est évident que c’est avec Ransen qu’elle passe le plus de temps, surtout en public, pour faire taire les rumeurs d’adultère. C’est moins suspect de rester proche d’un ami de longue date plutôt que de l’éviter du jour au lendemain… même si il est évident, qu’elle tente de rester seul avec lui le moins possible, histoire de ne pas tenter le diable, mais ça, Edwyn n’était pas obligé de le savoir.
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MessageSujet: Re: Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre)   Love can be stronger than the secrets. (edwin&cassandre) EmptyMer 1 Mai - 16:38

Edwin s'emportait pour rien. Parfait. Excellent. Ses yeux aciers se plongèrent dans ceux de son épouse, brûlant d'une jalousie et d'une soif de vengeance sans nom contre le donateur du collier. Ses doigts, fins et graciles soulevèrent avec détermination le menton du suzerain, comme si elle s'apprêtait à engueuler un enfant capricieux qui n'a pas ce qu'il a demandé. Il bougonnait, incapable de contenir la rage qui lui tiraillait les entrailles douloureusement. Elle lui avait manqué. Il lui avait manqué. Et elle lui faisait des sales petits coups dans son dos, tentant de lui cacher sans succès. Edwin voyait tout, absolument tout. De toute façon, avec Cassandre ce n'était pas difficile, au vue de sa discrétion légendaire. (bien sûr c'était ironique, elle n'arrivait jamais à lui cacher le moindre objet.) La main du suzerain se glissa dans le dos de son épouse depuis des années déjà, pendant que ses doigts titillaient la peau fine et délicate, parcouru de veines délicates et visibles sur sa peau pâle. Un long silence s'en suivit de ses paroles brusques, remplies de jalousie et de rage. A croire que la suzeraine du Conflans tentait de dissimuler ses tords en réfléchissant à un stratagème pour ne pas gaffer, laissant ainsi un gros silence entre le couple. Celle-ci, nullement impressionnée par les veines qui palpitaient dans la nuque de son époux, ni de son regard noir mais profondément amoureux posé sur son corps gracieux qu'il adorait tant palper, elle se planta devant lui, avec une détermination inébranlable qui fit frémir l'homme. Edwin aimait cet aspect de son épouse ; qu'elle se tienne la tête haute en face de lui, ses yeux rivés dans les siens, critiquant son comportement d'une voix ferme en relevant son menton du bout de ses doigts fins. Un grommellement s'échappa de ses lèvres alors que Cassandre se détachait de lui pour récupérer le collier et le ranger dans sa boîte à bijoux. « Jettes-le. De toute façon il n'est pas aussi beau que ceux que je t'offre. » Néanmoins quand elle continua, lui disant que son épouse passait son temps à faire tourner la tête de son entourage masculin ne faisait qu'empirer les choses. Surtout d'un homme en particulier, celui qu'il venait de croiser dans le couloir, quelques minutes plus tôt.

Rensan, Rensen, ou Ransan, quelque chose du genre. Edwin ne l'aimait pas. Mais pas du tout. Il n'aimait pas ses réflexions, ses manières, ses regards appuyés sur le corps de Cassandre ni ses mains qui effleuraient sa peau en pensant que le suzerain ne le remarquait pas. De toute façon, Edwin Tully n'aimait aucun homme qui tournait autour de son épouse. « Et tu sais très bien de qui je parle, Cassie. Ne me prends pas pour un con. » Un froncement de sourcil, sa voix qui se faisait plus brutal et sa poigne de fer autour du poignet délicat de la femme lui faisait facilement comprendre qu'elle lui appartenait. A lui. Et à personne d'autre. Ses yeux argentés se plongèrent dans ceux de son épouse, le forçant à baisser la tête puisqu'il l'a dépassait de plusieurs centimètres. Néanmoins, ça ne le gênait pas quand il l'enlaça pour la coller fermement contre son torse, lui soufflant ses mots à l'oreille. « Tu vas regretter d'avoir accepter ce présent, mon amour. » Puis, brusquement il la jeta sur le lit, prêt à lui faire payer cette traîtrise éhontée de quelques coups de reins bien placés. Et c'est ce qu'elle aimait. Sentir la jalousie palpable dans les veines de son aimé, qui lui rappelait qu'il l'aimait d'une partie de jambe en l'air torride et vengeresse. Edwin se débarrassa de ses armes qui glissèrent au sol dans un cliquetis métallique ainsi que de ses bottes cloutées, qui disparurent dans un coin de la pièce. Avant de se jeter sur son épouse pour l'embrasser avec rage et passion, enfouissant sa langue da sa bouche vigoureusement. Que personne ne les dérange. Sous peine de mort. Ce moment n'appartenait qu'à eux, et ce moment allait être teinté d'un plaisir violent.
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