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 don’t trust anybody, life is safer that way. (edwin&hidebrus)

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Edwin Tully
Edwin Tully


CONFLANS △ MAISON NOBLE
messages : 30
arrivée en westeros : 24/03/2013

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MessageSujet: don’t trust anybody, life is safer that way. (edwin&hidebrus)   don’t trust anybody, life is safer that way. (edwin&hidebrus) EmptyMer 27 Mar - 20:51

don't trust anybody, life is safer that way.
◤ hidebrus lannister&edwin tully


Edwin grogna. Allongé sur le ventre, les mains sous son édredon moelleux, les yeux clos, il rêvait de licornes roses qui se baladaient dans des champs de tournesols chantants des obscénités. Et il se voyait lui, gambadant joyeusement entre ses étranges créatures, avant de... sentir de douces lèvres se glisser traîtreusement le long de sa colonne vertébrale. Des lèvres qu'il reconnaîtrait entre mille, et qu'il reconnaissait. Celles de son épouse, Cassandre, qui se faufilait sur les draps qui composaient leur immense lit. Edwin ouvrit les yeux en pestant, lui qui dormait si bien avant que son épouse ne viennent interrompre son sommeil. Il n'esquissa cependant aucun mouvement, poussant simplement un soupir de contentement en refermant les yeux, tentant de se replonger dans ses rêves. « Mon amour. » Un grognement d'ours mal léché lui répondit. Un grognement qui l'a fit sourire alors qu'elle passait une main affectueuse dans la tignasse ébouriffée de son époux. Somnolant, il paraissait doux, presque fragile, et affreusement attirant. Peut-être était-ce cet air fraîchement épuisé, « Mon amour. Le soleil est déjà à mis course dans le ciel. » Suzerain du Conflans, commandant de l'armée du Conflans, et chef de la famille Tully... qui ne parvenait jamais à se réveiller par lui-même à l'aube, ou avant que le repas de la mi-journée ne soit servi. Qui s'en fichait ouvertement, amoureux de son lit après des soirées épuisantes. Dont la responsabilité incombait à Cassandre, qui le fatiguait beaucoup trop, dans l'intimité. Elle s'en voudrait presque, si cette nuit n'avait pas été affreusement délicieuse. Cassandre pouvait se venter d'avoir un époux qui l'emmenait chaque soir ou presque au septième ciel, encore, encore et encore. Avant qu'il ne s'écroule comme une masse, totalement lessivé de cet ultime effort de la journée, s'endormant et ne se réveillant qu'une dizaine d'heures plus tard. Comme aujourd'hui. « Mon amour, sors de ce lit. La main du Roi est là. Elle t'attend depuis trop longtemps déjà, je ne sais comment la distraire. »

Et là, il se redressa si brusquement que l'arrière de son crâne percuta violemment le si délicat visage de son épouse. Heureusement que celle-ci était de constitution solide, n'écopant aucun bleu, ou saignement de nez intempestif par ce coup. « Désolé. » Grogna-t-il avant de se dégagea de ses draps, se levant en attrapant les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main. Le suzerain ne perdait jamais de temps avec ses vêtements, même s'il se voulait irréprochable à chaque instant, il savait que sa garde robe ne comptait que des chemises et pantalons de qualités honorables. Mais ne parlons pas de ses bottes au cuir usé par les longues marches, et les entraînements intensifs à l'épée et à la hache. Un guerrier, voilà ce qu'il était. Et voilà ce que signifiait ses bottes complètement éclatées par le temps. « Qu'est-ce qu'il fou à Vivesaigues, cui-là ? » Grommela l'homme, dos à son épouse, ayant encore une furieuse envie de somnoler quelques heures de plus. C'est qu'il ne pouvait tout simplement par tenir après s'être assoupi à l'aube, et avoir passé une journée et une nuit qui casserait n'importe quel homme pendant plus de douze heures. Et si seulement l'autre ne s'était pas pointé, il aurait pu jouir de quelques heures en plus d'un sommeil dont il avait grand besoin.

Edwin se dirigea vers la salle d’audience, où siégait son trône de suzerain du Conflans, certes bien moins impressionnant que le Trône de Fer mais sûrement plus confortable pour ses fesses. La main du Roi, le gouverneur de l'Ouest, Ser Hidebrus Lannister devait l'y attendre depuis... depuis combien de temps déjà ? Il ne le savait pas, son épouse n'avait pas cru bon de le préciser. En tout cas, lorsque les yeux d'Edwin se posèrent sur cet homme du même âge que lui, un tantinet plus jeune peut-être, il n'eut même pas l'envie de s'excuser. La main du Roi, cet homme aux cheveux blonds, d'une blondeur caractéristique des Lannister lui donnait envie de vomir. Et cette bouche qui souriait de manière outrancière, par les sept ! il n'aimait pas cet air condescendant qu'il se donnait, main du Roi ou pas. « Que me vaux le plaisir de votre présence sur mes terres, Ser Lannister ? Que puis-je faire pour satisfaire la main du Roi ? » Ca sonnait faux, terriblement faux. Edwin le savait, et il savait qu'Hidebrus le savait aussi. Mais cela importait peu. Ca se saurait, si les Tully et les Lannister s'appréciaient, et se retrouvaient en se donnant de bonnes tapes dans le dos en riant à s'en décrocher le gosier.
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