identité en bref

△ nom : Elle n’en a pas. △ prénom : Livna. △ surnoms : Liv’ de Merett, ou de ses filles. Parmis ses clients, elle en a des tonnes Livna-aux-mains-agiles, Livna-à-la-langue-d’or, Livna aux seins bondissants, etc… Mais les mauvaises langues l’appellent aussi Livna aux deux visages, disant qu’elle en a deux : celui de la prostituée prenant son plaisir, et celui de l’intriguante qu’elle est. △ âge : Elle n’en sait rien, mais elle a décidé que c’était 40, environs. △ année et lieu de naissance : Elle ne connaît donc pas l’année de naissance, mais elle est de Port Real, de naissance et d’âme. △ orientation sexuelle :Aucune. Elle prends ce qu’on lui donne, homme ouf emme, même si elle préfère devoir faire l’amour avec un homme qu’avec une femme.△ statut civil : Célibataire, tiens ! △ occupation : Tenancière d’un grand bordel de luxe, et prostituée. △ signes particuliers : Aucun. △ groupe : Terres de la couronne avatar : ici. △ crédits : ici.

un joli portrait

et un peu d'esprit

Que voulez vous que Livna soit pour vous ? Une beauté exotique ? Une vulgaire femme de Port Real ? Ou une fière noble du Nord ? Voulez vous le regard dur de la louve ou de la lionne, ou bien le sourire timide et soumis de la licorne ou du moineaux ? Ah je vois, monsieur est plus exigeant… Mais pour vous, monsieur, Livna sera l’aveugle, elle sera la femme enceinte, l’infirme ou la déesse. Demandez donc, et elle ressemblera à ce que vous désirez. Bien sûr, elle garde quelques caractérisques. Un visage rond, un corps légèrement enveloppé. Pas obése, bien sûr, mais ce n’est pas la corpulence qu’on s’attends à retrouver chez quelqu’un qui a grandit dans les bas quartiers. Une peau parfaite, sans défaut, excepté la cicatrice de la césarienne qu’elle a eu pour la naissance de son premier fils, Russel. Des seins… Pas énormes, mais bien équilibrés avec son corps, et qu’elle sait bien utiliser. Quant à la couleur de ses cheveux, elle a tellement changé qu’elle ne sait plus quel est l’original. En règle générale, elle reste brune.

Instinct de survie. La première chose qu’on apprends lorsqu’on est une gamine des rues. La première chose qu’on apprends lorsqu’on grandit dans un bordel. La première chose qu’on apprends lorsqu’on est introduite chez des nobles pour coucher avec eux et recueillir des informations. L’instinct de survie. Savoir s’adapter, savoir écouter, savoir agir. Sa principale qualité, sa principale faiblesse. Elle ne sait pas agir naturellement. Tout est calculé dans un seul but : survivre, ramasser un maximum de profit avec un minimum de risque (elle n’est pas suicidaire.) Elle aime son métier, l’érotisme, le sexe. Bien sûr, elle a ses limites, ses traumatismes. Mais comme elle aime ça, elle part du principe que tout le monde aime. Elle part du principe aussi qu’une bonne prostituée ne doit pas se plaindre, aimer ce qu’elle fait, et commencer à être initiée dés l’âge de 9 ans. Ce genre de principe, sur lesquels elle ne transige pas laisse un peu leur marque sur ses putes les plus fragiles… Elle n’est pas cruelle non plus. Simplement, il faut faire ce qu’il doit être fait. Elle peut se montrer affectueuse, que ce soit sincère, comme avec ses enfants, ou calculé, comme avec ses employés ou ses clients. Difficile de démeler le vrai du faux là dedans. Vu de l’extérieur – pour un de ses clients – elle est une créature fascinante, sombre, envoûtant.

encore un peu plus

* Elle ne dors quasiment jamais. Dans la journée, elle gère l’administratif, forme ses filles, s’occupe de ses enfants. La nuit, hé bien… Pas besoin de vous faire un dessin, hein. Elle est devenu indestructible au manque de sommeil. Et ça ne la dérange pas, elle qui cauchemarde facilement. Il lui faut des médicaments pour finir par dormir tranquillement.
* Lorsqu’elle avait neuf ans, Merett, son maître et modèle, lui a offert une petite broche en diamand – des vrais. Le premier bijoux qu’elle recevait. Elle l’a gardé précieusement, puis légué à sa fille Amarei.
* Ecrire. Lire. Pour une analphabête d’origine comme elle, c’est une force qu’elle sait utiliser. Elle consigne tout par écrit, dans des carnets qu’elle brûle régulièrement. Sa fierté. Avoir la connaissance pour écrire, et les moyens de brûler négligément le papier si cher.
* Pour elle, son métier ne consiste pas juste à faire l’amour. Il consiste à se rendre indispensable pour le client. Alors, si vous l’embauchez, elle parlera longuement, et vous aménera à évoquer, sans que vous vous en rendiez compte, quelques secrets de famille ou d’états… Après ça seulement elle vous rendra fou par son corps. Et, en général, vous aurez envie de la rappeller.
*Elle utilise un précieux carnet légué par Merret, son maître aujourd’hui mort, qui contient toutes les informations qu’il faut savoir sur les grandes et petites familles. Nom, blasons, devises, lieux de résidences, membres de la famille en vie, qui fait quoi, qui aime qui, bâtards, et bien sûr, appêtits sexuels.

« Livna, Livna… Même après une nuit avec vous, j’ai encore envie de vous. »

Livna sourit à Jon. Jon Lannister, un de ses clients préférés. Jeune, mais d’une politesse exquise, délicat, aimant à parler de livres et de danse, d’un goût précieux pour les bijoux et les vêtements. C’était à se demander pourquoi il l’a demandait elle, et non pas un autre homme. Ceci dit, elle n’allait pas s’en plaindre, tandis qu’elle se rallongeait à côté de lui, le rembrassant.

« Insatiable Jon. Dommage que la force ne suive pas… »

Il leva les yeux au ciel, faussement scandalisé.

« Ne m’insultez pas, voyons ! »

Elle rit, frissonnant tandis qu’il redessinnait son corps de ses mains, partant de sa poitrine qu’il avait déjà mille fois caressée et dévorée, et redescendant lentement. Avant de s’arrêter sur la légère cicatrice de son bas ventre, la surlignant.

« D’où vient-t-elle ? »

« La naissance de mon fils. Elle c’est mal passé, et le mestre a dû ouvrir mon ventre en deux pour en sortir Russel. »

Il se redressa, sincérement surpris.

« Vous avez des enfants, Livna ? Vraiment ? »

« Ca vous étonne ? Et oui, j’en ai deux. Russel a huit ans, et Amarei a quatre ans. »

« Un garçon et une fille ? L’aîné pourra prostituer la cadette en cas de famine, c’est pratique ça. »

« Ou la cadette pourra prostituer l’aîné. Je n’ai pas beaucoup d’homme à mon service. C’est une idée à creuser… »

« … Livna… Je plaisantais. Et surtout, si tu penses sérieusement à prostituer ton fils de huit ans, ne me le dis pas. »

Elle rit. Un rire christallin, frais, le genre de rire qui enchantait Jon, et elle le savait.

« Jon, apprends que si je voulais prostituer Russel – et je ne le veux pas, j’ai mes limites – j’aurais commencé bien plutôt son apprentissage. On ne fait pas un ou une bonne pute en commençant tard. Et au vue de ton… euh… comportement, je te l’aurais sûrement déjà envoyé pour tester. »

« Premièrement, ma belle Livna, fait un autre commentaire sur mes tendances, et tu te prendras mon poing dans un autre endroit que ton entrejambe. J’aime les femmes, je pense que tu es bien placée pour le savoir. Deuxièmement… Si tôt, l’apprentissage de prostituée ? A quel âge as-tu commencé, toi ? »

« Je sais bien que tu aimes les femmes. Et j’aime que tu aimes les femmes, mon tout beau. » Elle pencha la tête, réfléchissant, décidant de ne pas mentir, pour une fois. « Tardivement. Je devais avoir neuf ans ? Je ne connais pas mon âge exactement, mais je devais avoir dans ces eaux là, en tout cas. Mais par commencer, je ne veux pas dire qu’on connaît déjà ses premiers clients – même si certains m’ont servis d’apprentissage pour mes mains et mes lèvres -, je veux dire qu’on apprends. On apprends ce qu’est le plaisir, ce qu’est la perversion. »

« Et comment es tu devenue prostituée ? A neuf ans, ce n’est pas un chemin qu’on choisit de soi même, je pense… Et tes parents ? »

« Je n’ai pas de parents. Ils sont morts quand j’étais toute petite. J’ai grandit comme une gamine des rues farouches, qui ne veut qu’une chose : manger. Je ne suis même pas sûre que mon prénom soit vraiment Livna – mais c’est comme ça que ma bande de gosses des rues m’appellait, donc je présume que ça l’était. Et puis un jour… Il y a eu un homme. Merett Lépicier. Le connaissez vous ? »

« Difficile de ne pas le connaître. Pour un Lépicier, il a réussit à donner une certaine importance à sa famille, et son fils suit sa voie. C’est le propriétaire de votre bordel, aussi. C’est grâce à lui que je vous ait connu. Il est mort il y a un petit moment, non ? »

« Oui. Il y a cinq ans. Il n’aura pas pu voir Amarei. C’est dommage. Il aimait vraiment les enfants pour un noble, et lorsque j’ai avorté, il ne m’a jamais forcé. » Son regard se fit lointain. Merett. Il lui manquait. Même si elle gérait tout toute seule, maintenant, et bien… Il manquait quelqu’un auprés de qui se plaindre, auprés de qui reprendre courage, quelqu’un qui la faisait se sentir réellement importante. Le fils de Merett était là bien sûr, mais il se contentait de prendre les informations que recueillaient Livna sans la remercier. Et il n’allait pas cajoler ses enfans comme Merett le faisait.
« Bref. Il m’a repéré dans la rue. Il a vu que je savais m’adapter, et il m’a… Recueillit. Les premiers mois, il m’a appris à parler comme une noble, à lire, à écrire, à me taire. Je servais de la nourriture et des boissons aux nobles pendant leurs ébats. Comme ça, je m’habituais au sexe, et eux me repérait. Après ça, il m’a appris l’histoire des septs courronnes, les différentes familles, et ce qu’il fallait savoir dessus. Il m’a appris à écouter. Il m’a appris à toucher et à aimer l’être. Il m’a appris comment respirer, quand crier et quand faire silence. Il m’a appris à tout aimer – le plaisir, la douleur, la domination et la soumission. Il m’a appris qu’une prostituée n’était pas là juste pour quelques coups de reins. Il m’a appris tout ça jusqu’à mes 14 ans et mon premier client. Au fur et à mesure, je me suis améliorée. » Elle sourit, s’emporta un peu. Elle avait aimé sa période. « Je me suis émancipée. Je n’étais plus sa pute talentueuse, j’étais son alliée. J’étais son amie. J’étais son amante, le seul que j’ai vraiment désiré sûrement. J’étais celle sans qui il n’aurait rien pu faire. Il ne m’a jamais fait sentir inférieure, mais son égal. Merett est celui qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. »

Jon caressa l’intérieur de ses cuisses, pensif. Il imaginait volontiers les scènes qu’elle racontait. L’apprentissage des arts érotiques par un homme assez âgé sur une gamine. Oui, il aimait ça. Il aurait aimé voir ça, tiens. Et Livna le sentait. Elle l’embrassa, encore, murmurant à son oreille.

« Et maintenant, Jon, je vais te raconter mon apprentissage et comment il m’a appris à rendre les hommes fous juste par des mots… »

Jon sourit. Livna. Pute, politicienne de l’ombre, femme, homme, mère, amante. Tout cela à la fois. Tout ce qu’il aimait. Tout ce qu’il désirait.

De base, Livna n’avait pas à proprement parlé de famille. Il y a eu d’abord sa bande de gamins des rues avec qui elle a erré et volé dans Port Real pour survivre. Puis il y a eu Merett. Il a été comme un père, au début. Il l’a élevé, il lui a appris tout ce qu’il sait, et il l’a aimé. Tandis qu’elle grandissait, il a été comme grand frère, qui la chapperonnait, la surveillait et lui évité les ennuis. Puis il n’a plus été comme un membre de la famille pour elle. Il n’était pas non plus son patron. Il était son allié et son ami (ce qui revient peu ou prou à la même chose pour elle.) Les quatres fois où elle a été enceinte de nobles trop importants, il ne l’a pas forcée à avorter. Il partait du principe qu’elle était assez intelligente pour faire ses choix elle-même. Lorsque son fils est naît, il a été comme un grand-père pour lui. Sa mort a été un choc pour Livna. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il meurt si tôt, et elle a eu peur de devoir quitter le bordel dont elle était pourtant la tenancière. Heureusement, le fils de Merett a été assez clairvoyant pour reconnaître l’utilité de Livna, même si il ne l’aime pas. Enfin, passons à sa vraie famille. Russel et Amarei, huit et quatre ans. Des vrais enfants de Port Real, courant partout, habitué à être témoins des ébats les plus étranges, et à se battre. Elle les aime profondément. Elle n’a jamais cherché à les épargner, mais au contraire à les endurcir (« si on te frappe, frappe plus fort, et par derrière ».) Elle ferait n’importe quoi pour eux.

△ pseudo : Liv' △ prénom : Paloma △ âge : 17 △ comment avez-vous découvert le forum ? Devinez △ votre avis ? . △ des questions ? suggestions ? Nan △ fréquence de connexion : Régulière. △ poste vacant, scénario ou inventé ? Inventé. △ le mot de la fin : Juste, hommage à deux personnes qui ont aidées à la création de Liv. D'abord, ma bande de tarés avec qui on fait du JdR Trône de Fer (et NON, vous ne tuerez pas Liv, et NON, ce n'est pas parce qu'on a dit qu'on s'inspirait de moi pour la créer que c'est une violeuse) et hommage Jacqueline Carrey pour sa série Kushiel, l'histoire d'une prostituée qui reçoit le pouvoir de ressentir le plaisir dans la douleur ce qui l'amène à être introduite dans les arcanes du pouvoir et à vivre diverses aventures, je me suis un peu inspirée de Kushiel pour créer Liv. Donc si vous avez rien à lire et que vous avez des sous à dépenser, faites vous plaiz, lisez Kushiel