identité en bref

△ nom : Greyjoy △ prénom : Melyana △ surnoms : Plus jeune, son frère l’appellait Melli, mais il a toujours été le seul. Les autres personnes proches d’elle l’appelle parfois Ana, mais uniquement en privé. △ âge : 34 ans △ année et lieu de naissance : Pyk, en l’an 316 △ orientation sexuelle : Hétérosexuelle △ statut civil : Célibataire, elle a toujours refusé de se marier △ occupation : Dame de Pyk, elle veille sur les filles de son frère Elrik. △ signes particuliers : ici. n'oubliez pas de nous parler d'un éventuel don de vervue ou de rêves de loups. △ groupe : Île de Fer △ avatar : Kate Beckinsale △ crédits : tumblr

un joli portrait

et un peu d'esprit

Pour ainsi dire, Melyana ne fait pas partie de ces grandes beautées qui éclipsent tout sur son passage. Si son frère est, tout comme son père, un homme charismatique qui attire le regard, Melyana, comme sa mère, est plus discrète. Grande et élancée, elle a une taille fine. Ses cheveux sont bouclés, et elle en est plutôt fière. Elle s’en sert pour cacher la légère cicatrice qu’elle a derrière l’oreille gauche, souvenir d’une mauvaise chute lorsqu’elle était enfant. Comme tous les Greyjoy, ses yeux sont bleu acier, exacte réplique de ceux de son frère. En règle générale, elle est presque toujours souriante, son visage exprimant une certaine douceur. Néanmoins, si on vient à trop la provoquer et à la vexer, elle peut vous fusiller du regard de manière très… efficace. Seul son frère arrive à voir dans ses yeux les félures qu’elle cache publiquement. Très coquette, elle passe beaucoup de temps à choisir ses tenues. Elégante, elle priviligie les couleurs sombres, bleue-nuit, vert-sombre, ou, exceptionnellement, gris argenté. Elle a de nombreux bijoux, très discret mais qui l’embelissent. Même si elle ne sait pas très bien la manier, elle porte une dague que lui a offert son frère.

Douceur et fragilité. Des qualificatifs qu’on associe rarement aux Greyjoy, et encore plus à un membre de la famille d’Elrik, mais qui correspondent parfaitement à Melyana. Cette oisillon blessé ne se laissera pas facilement approcher par un inconnu, et même auprés de sa famille, excepté son frère, elle ne dévoile pas tout. Bien qu’elle n’ait pas d’enfants, les qualitées générales d’une mère lui vont parfaitement. Douceur, générosité. Une bonne dose de coquetterie, aussi. Aimante, envers sa famille. Elle est, surtout, d’une grande sensibilité qui influence énormément son caractère. Elle déteste les conflits, influencée, peut être, par les disputes aux quelles elle a souvent assistée malgrés elle. Cet amour de la famille et cette détestation des conflits peuvent se muer en une certaine naïveté. Néanmoins, elle n’est pas une greluche ! Si on l’attaque, elle ou sa famille, elle sera déterminée à se venger, et même si elle n’est pas attaquée et qu’elle le sent comme ça, son caractère de tête de mule refusera d’admettre qu’elle a tord. Son amour pour sa famille et pour les autres la dote d’un instinct de protection qui se mue parfois en une jalousie, difficile à supporter, surtout si elle se couple son entêtement.

encore un peu plus

+ Elle possède un magnifique arc en bois clair offert par son père pour ses dix ans. Elle tire très bien avec, et s’entraîne tous les jours, histoire de ne pas perdre la main.
+ Coquette, elle aime surtout les bijoux – toujours discrets, jamais ostentatoire – et particulièrement les broches et les colliers. Elle porte le plus souvent une broche d’argent, directement héritée de ses ancêtres, en forme de seiche, l’emblème des Greyjoy.
+ Tous les soirs, quasiment systématiquement, elle se rends dans la chambre de son frère pour discuter avec lui. Et, si elle n’a pas eu le temps ou l’occasion dans la journée, elle va voir ses deux nièces. Ces derniers temps, c’est auprés d’Amalya qu’elle passe le plus de temps.
+ Elle a été durant un certains nombres d’années exclues de pas mal d’évènements mondains en raison de son choix de ne pas se marier. Sans la rendre associable, cela l’a rendue plutôt retirée en société.
+Elle chante très bien et a une voix magnifique. Mais elle est persuadée de ne pas savoir chanter, alors elle entends d’être seule pour le faire.

Jusqu’à ce jour, sa vie avait toujours été simple. Toujours. Elle était une Greyjoy, naît dans les Îles de Fer (et elle ne les quitterait probablement pas jusqu’à sa mort). Son père était un homme dur, exigeant, rarement présent, surtout là pour son frère, mais il l’aimait, il aimait son frère, sa mère, sa famille. Il venait parfois dans sa chambre le soir lui conter les antiques légendes fer-nées, puis, craquant sous les regard implorant de sa fille, il lui racontait comment il avait rencontré sa mère, comment ils s’étaient mariés, assurant la richesse de la maison Greyjoy. Il finissait ses récits en lui expliquant combien elle, Melyana Greyjoy, finirait aussi par épouser un homme bon et juste, qui l’aimerait, et qui donnerait des grandes richesses à leurs maisons. C’était son devoir. Et tout comme son frère devait s’entraîner à l’épée, elle devait elle s’entraîner à la fois aux armes, et à la fois à tenir une maison. A ce moment là du discours, Melyana hochait gravement la tête, persuadée du haut de ses 5 ou 6 ans d’être investie d’une grande mission. Très souvent, c’était son frère qui venait la voir, pour l’amener en exploration dans les îles de Fer, s’arrêtant régulièrement pour se baigner, ou pour tirer à l’arc. Elle se sentait extrêmement fière dans ses moments, d’être traitées comme une petite adulte pour son frère, qui, comme son père, était si grand, si fort, si juste… Sa mère était moins impressionnante, toute en douceur, toute admirative de son fils aîné, et c’était elle qui lui transmettait « l’art féminin ». Oui, jusqu’à ses dix ans, sa vie avait été bien simple.
Jusqu’à ce jour là, où elle cherchait son père. Celui-ci était venu dans sa chambre le jour d’avant, et il y avait oublié une de ses dagues, Melyana lui ramenait donc. Elle gravissait les marches menant à la chambre de ses parents en courant presque – elle était à l’époque impossible à maintenir à place, toujours à courir partout -, avant d’ouvrir la porte brusquement. Pourquoi aurait elle frappée avant ? Elle y entrait généralement comme elle voulait, y trouvant généralement sa mère seule, ou bien sa mère et son père discutant. Sauf que le spectacle qui s’offrait à elle était bien différent. Son père, nu, dégoulinant de sueur, allongé sur quelqu’un, la besognait brusquement, le visage tordu en une grimace animale, toute dignité, fierté ou honneur envolé. Melyana avait beau grandir dans un environnement protégé, elle savait ce qui se passait (on échappait difficilement aux discussions entre servantes, ou aux allusions des amis de son frères). Ce n’était pas ça qui la choquait, même si ça lui semblait être plus quelque chose d’animal qu’humain. Non, ce qui la choquait, ce qui la figeait sur place, c’était la femme que son père besognait. Ce n’était pas sa mère. Elle n’arrivait pas à identifier le visage, mais elle était sûre de l’avoir vu au château, et plusieurs fois à leurs tables. Une noble mineure, peut être. Elle ne savait pas – elle ne voulait aps savoir. Tout ce qu’elle voyait, c’était que son père, celui qui lui racontait combien il aimait sa mère, son père était avec quelqu’un d’autres. Il trahissait sa mère, il la trahissait elle, il trahissait toute sa famille. Brusquement, celui-ci se retourna, avertis par le bruit qu’avait fait Melyana en ouvrant la porte. En quelques secondes, il fut sur elle, tenant un drap contre lui pour masquer son corps. Il la saisit au cou et la plaqua contre le mur. Elle gémit – elle vait mal, et jusqu’ici, personne n’avait fait preuve de violence contre elle. Il la regardé, enragé. « Tu rentres dans ta chambre, tout de suite. Tu ne parles à personne de ce que tu as vu – ni à ton frère, ni à ta mère, ni à personnes. Si tu le fais, je le saurais, et je te jure que tu le regretteras. » Elle hocha la tête. Elle avait peur de son père, qui était d’habitude si gentils avec elle. Elle sentait qu’il lui voulait du mal. Il la lâcha. « File, maintenant. Et tais toi ! » Elle ne se le fit pas dire deux fois, courant le plus vite qu’elle pouvait jusqu’à sa chambre – après ça, elle devint d’ailleurs une petite fille beaucoup plus calme. Arrivée là bas, elle s’assit sur le lit. Elle ne pleura pas – son frère lui avait toujours dit qu’on ne devait jamais pleurer quand on était une Fer-Née. Durant toute la journée, elle refusa toute visite – de sa mère ou de son frère, sursautant chaque fois qu’on frappait à la porte. Le lendemain, elle reprit son comportement normal, affichant comme toujours le masque de la jeune Greyjoy aimable et joyeuse que tout le monde aimait. Mais, dans les jours suivants, elle apprit à observer. Elle vit alors le visage baissé de sa mère quand son père lui adressait une remarque plus sèche que d’habitude. Elle vit son regard triste lorsque sa mère voyait son père discuter avec une femme – capitaine de bateau, servantes ou nobles. Lorsqu’elle, Mely, voyait ça, cela lui inspirait uniquement de la colère. Elle vit aussi les bleus discrets sur les bras de sa mère, sa joue légèrement rougie, la petite grimace de douleur quand elle se levait. Et sa mère ne pouvait s’être fait ça par l’entraînement ou quoi que ce soit d’autres, Melyana en était sûre. C’était son père qui lui avait fait ça.
°0° Quatorze ans plus tard °0°

Il était mort depuis quelques mois déjà, et pourtant, son souvenir planait encore dans le château. Lorsque son frère traversait la cours, c’était son père qu’elle voyait. Lorsqu’il s’emportait lors d’un conseil,c’était son père qu’elle voyait. Lorsqu’il s’entraînait avec brusquerie, c’était son père qu’elle voyait. Et lorsqu’il condamnait à mort, c’était aussi son père qu’elle voyait. Heureusement pour elle, l’image du père haïs disparaissait lorsque son frère était auprés de sa femme – nul trace de coup chez elle, nulle tromperie chez son frère, Mel le sentait -, de ses enfants, ou qu’il venait lui demander conseil. Elle l’entendait monter les marches menant à sa chambre, et elle savait pourquoi il venait. Le mariage. Elle n’avait pas peur. Si il y avait bien quelqu’un qui la comprendrait, c’était lui.
Il rentra sans frapper, comme d’habitude, s’assit à côté d’elle après avoir baisé son front, silencieux. Elle croisa son regard, bleu acier, mais ouvert. Il ne lui en voulait donc pas.
« J’ai vu Jon. »
Jon, un membre d’une maison importante. Riche, doté d’une réputation d’intransigeance, mais aussi de bonté et d’érudition. Amateur de batailles, mais aussi de livres d’histoires. Une personnalité collant à la fois avec la rigueur des Fer-Nés, et avec le caractère de Melyana. Un mariage idéal, en somme.
« Il m’a demandé ta main. »
«Ah. » Surtout, rester neutre. Repousser les souvenirs.
« Il m’a présenté le contrat d’alliance qui irait avec. » Son frère parlait. D’argents, d’hommes… Elle, elle ne l’écoutait pas.
« C’est non. » Elrik se figea, avant de la regarder, étonné.
« Et pourquoi donc ? »
« Parce que je ne me marierais pas. »
Il ne dit rien, se ocntentant de la fixer. De lire en elle. Elle soutint son regard, lui ouvrant son cœur encore plus qu’à son habitude, mais sans rien dire. Utilisant le lien indéfinissable qui les unissait, lui, le guerrier ambitieux, elle, la femme douce et gentille.
« Tu es sûre de toi ? »
« Oui. »
Il hocha la tête, prenant sa main.
« Alors si c’est ton choix… Je le respecterais. »
Elle s’illumina. Son frère avait parlé. Son frère, son modèle, sa vie, celui qui ne la trahirait jamais…

La famille Greyjoy. Les Fers-Nés. Pour Melyana, cette famille a toujours été au dessus de toutes les autres des sept couronnes. Depuis toute petite, elle est fascinée par le sort de ses ancêtres, notamment Balon Greyjoy. Pour elle, sa famille représente la Véritée. Il ne lui viendrait jamais à l’idée de se rebeller contre elle, et, même si elle fait généralement preuve de plus de miséricordes que son frère, elle n’aime pas qu’on attente à l’honneur des Greyjoy. Envers sa mère, elle a toujours ressentit un mélange d’indiférrence et de pitié. Pour son père, l’admiration naïve et enfantine qu’elle lui portait fut vite remplacée par la colère et la méfiance. Lorsque celui-ci est mort, elle s’est sentie d’un seul coup plus… libre.
Mais au fond, la seule personne qui compte vraiment à ses yeux, c’est son frère. Elrik Greyjoy. Son exact opposé. Le jour et la nuit. La glace et le feu. Douceur et violence. Fragilité et force. Tous les séparent : l’âge, le statut, le sexe, les idées, la manière d’agir… Et pourtant… Ils sont liés par une force bien au dessus de tout cela. Inséparables, lisant l’un dans l’autre, incapable de haine envers l’autre. Ils ne laissent jamais rien paraître, pourtant. Leurs regards parlent pour eux, plus fort que tout autre parole.
Les enfants de son frère ont donc toujours été important poru Melyana. La première, notamment, Amalya, d’une douceur égale à celle de sa tante. Elle lui a pardonné son erreur, et cherche maintenant à l’accompagner du mieux qu’elle peut, faisant parfois le lien entre la jeune fille et son père.

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