identité en bref

△ nom : Nerbosc de naissance, Tully par le mariage, mais elle a décidé de ne garder que son nom de jeune fille malgré l'amour qu'elle porte à son époux. △ prénom : Cassandre. △ surnoms : Cassie, uniquement par son cher et tendre . Lady Tully pour les autres. △ âge : 35 ans, mais elle fait assez jeune et pour être honnête ce n'est pas pour lui déplaire. △ année et lieu de naissance : Eté de l'an trois cent quinze, à Corneilla dans le conflans. △ orientation sexuelle : Edwinsexuelle? Bon je l'admets, elle est effectivement un peu "Edwinsexuelle", mais en règle général elle aime les hommes, tout simplement... △ statut civil : Mariée, par choix, par devoir, par amour, elle a sut cumulé les trois. △ occupation : épouse, femme, mère, elle est beaucoup de chose à la fois et FAIT beaucoup de chose en même temps, c'est ce qu'il a définis le mieux, l'inactivité ne fait pas partie de son vocabulaire. △ signes particuliers : Elle croit encore aux anciens dieux, comme tout les membres de la famille Nerbosc. △ groupe : Conflans. △ avatar : Natalie Dormer, Edwin est d'accord pour le changement d'avatar de son scénario bien sur *o* △ crédits : Tumblr.

un joli portrait

et un peu d'esprit

De longs cheveux sombres tombant en cascade le long de son dos, des yeux clairs d’un bleu presque vert, hypnotisant pour quiconque oserait croiser son regard, de fines lèvres et une peau de pèche, voilà comment l’ont pourrait décrire l’apparence de Cassandre, tout du moins son physique, car à ses yeux une apparence n’est pas seulement une couleur de cheveux et une douceur de peau, cela va bien plus loin et elle en est excessivement consciente. Assurée et confiante, voilà ce qu’elle dégage lorsqu’elle pénètre dans une pièce, souriante, toujours souriante, elle ne montre jamais sa tristesse ou sa déception, elle semble vivre sur un nuage de politesse, par principe et peut-être aussi un peu par orgueil, mais peu importe, elle ressemble à une digne princesse, qui ne plierait le genou devant qui que ce soit, hormis peut-être devant son époux, mais il s’agit là d’une autre histoire. Grande et fine, Cassie’ est tel un ange, elle ne marche pas comme n’importe quelle mortelle, non, elle semble danser à chacun de ses pas, laissant transparaitre une certaine douceur dans ses pas. Son visage peut toutefois semblait souvent dure, autoritaire et presque mesquin, elle ne l’est pas, tout du moins pas totalement, mais c’est ainsi que beaucoup pourrait la voir, il faut dire qu’elle soigne chaque détail de son apparence. Toujours coiffée avec raffinement, ne portant que de belles tenues dans lesquels elle exige de se sentir à l’aise, elle aime dévoiler sa féminité, sans trop en dire, comme pour tenter, sans pouvoir laisser l’occasion à qui que ce soit de céder à cette tentation. Peut-être le fait-elle d’ailleurs exprès, pour rendre son cher et tendre un tantinet jaloux, il faut savoir préserver la flamme de leur amour, c’est se qu’elle se répète lorsqu’elle choisit une robe, prête à séduire, autant son homme que les autres. En somme, Cassandre peut être considéré comme une belle femme, toutefois, elle est loin de voir les choses ainsi, ho, elle se trouve attirante et sait qu'elle peut plaire aux hommes, mais il est évident qu'elle a certains défauts... Elle n'a par exemple pas la poitrine opulente de la majorité des femmes de sa famille, un complexe que sa mère se plait à mettre souvent en avant. Elle a aussi une légère cicatrice en bas du dos, malgré sa légèreté elle est loin d'être invisible et Cassie' a toujours considéré ce défaut comme le pire, à ses yeux, une femme avec des cicatrices n'est pas une femme qui mérite d'être désiré, alors elle ne s'en plaint pas, car ce n'est pas son genre, mais elle déteste qu'on lui rappelle cette marque indélébile tatouée son corps... Seul Edwin semble pouvoir y faire allusion sans espérer voir naitre une quelconque colère dans le regard de la belle.

Cassandre est une femme de passion, persévérante et déterminée, prête à tout pour arriver à ses fins et pour protéger sa famille, elle tuerait pour les siens, elle mourrait aussi pour eux, sans la moindre hésitation et je crois qu’en fait, elle perdrait la vie pour n’importe qui, tant qu’elle considère qu’il s’agirait là d’une noble cause. Elle n’est pas altruiste à outrance, elle ne pense pas sauver le monde à coup d’aumônes et de clémence envers son prochain, toutefois, la cruauté et l’antipathie ne font pas partie de ses traits de caractère, s’il faut exécuté un voleur, qu’il soit jeune, vieux, homme ou femme, elle ne se plaindra pas et ne se sentira que peu coupable, de même, s’il faut aider une famille dans le besoin, elle ne se retiendra pas sans y trouver un quelconque. C’est peut-être ça qui la décrit le mieux, ne pas faire les choses dans l’espoir d’une récompense, mais simplement parce qu’elle en a envie et suivre ses envies, c’est aussi une chose qui lui correspond plutôt bien. Honnête, mais autoritaire, elle dit souvent ce qu’elle pense et déteste qu’on ne suive pas ses ordres, car oui, l’autorité c’est une autre de ses passions, elle aime diriger d’une main de fer ou en tout cas, elle aime contrôler son petit monde, autant pour sa sécurité que pour celle de sa famille. Intelligente et érudit, voir diplomate, elle aide souvent son époux dans ses affaires, s’occupant de la paperasse, il faut dire qu’il gère aussi bien ce genre d’affaires qu’il sait manier un arc, je vous laisse donc imaginer où en serait ses terres aujourd’hui si Cassandre n’était pas derrière lui pour s’occuper des tâches administratives voir diplomatique. La belle aime d’ailleurs cet état de fait, ne pas être qu’une potiche accrocher aux bras musclés de son époux, mais bel et bien être son roc, celle qui le soutient et l’aide dans la tache ardue qui lui est dévolue, elle est persuadée que cela leur permet de rester proche et de ne pas se perdre de vue comme beaucoup de couple dans leur situation. Et oui, ça ne se voit pas de prime à bord, mais c’est une tendre, une romantique, en un sens, elle accorde énormément d’importance à l’amour, celui qu’elle porte à ses enfants et aux membres de sa famille, celui qu’elle a pour Edwin. Elle ne pourrait pas vivre sans cela, tout comme elle ne pourrait vivre dans une monotonie ennuyeuse. Un peu sauvage et surprenante, Cassandre aime taquiner les autres, se montrant souvent sarcastiques, voir cynique, mais surtout pleine d’humour et de malice, surtout avec son cher mari, qu’elle adore taquiner en publique, désireuse de le voir se venger a la nuit tombé, lorsqu’ils se retrouvent seuls dans leur chambre. Elle est peut-être douce, mais cela ne l’empêche pas d’aimer une certaine brutalité lorsqu’elle est dans les bras d’Edwin, un paradoxe, mais je crois que la jeune femme est un véritable paradoxe vivant.

encore un peu plus

△ Elle adore le lait... Je sais, étrange passion, mais elle ne peut pas s'empêcher d'en boire, en fait, son pécher mignon c'est le lait aux fraises, elle en boit toute la journée... △ Elle lit énormément △ Elle adore monter à cheval et chasser, cela dit elle ne le fait jamais au côté de son mari, excepté si ils sont uniquement tous les deux, simplement parce qu'elle est très douée au tir à l'arc, contrairement à lui qui a du mal à tenir ce genre d'arme correctement. Ne voulant pas l'humilier davantage, elle fait comme si elle n'était pas très habile à ce jeu là. △ Elle a toute une collection d'oiseaux apprivoiser, principalement des faucons ou des aigles, venant des quatre coins du royaume, elle s'en occupe beaucoup, surtout avec son plus jeune fils, qui partage cette passion avec elle △ Elle aime frapper son mari derrière la tête lorsqu'il ne met aucune volonté pour s'occuper des affaires administratives de son petit royaume. △ Elle rend souvent visite à des orphelinats, mais elle est loin de s'en vanter. △ Elle déteste être constamment suivie par des dames de compagnies et autre servante envahissante... △ Elle a tendance à souvent recadrer sa fille ainée, inquiète pour sa sécurité, mais au fond, elle est fière de la savoir aussi sauvage et peu encline à suivre les règles que lui impose son statut. △ Elle n'a que peu de peur, tout du moins, elle en montre peu, toutefois, mettez-la près d'un insecte et il y a de fortes chances pour qu'elle perde tout self-contrôle, personne n'est parfait. △ Elle a l'habitude d'observer son mari secrètement, elle aime le regarder travailler, le regarder s'entrainer, tenir une épée ou simplement rire avec ses amis, cachés derrière un mur, même si elle finit toujours par se faire remarquer. △ Elle est très proche de sa famille, autant celle qu'elle a fondée avec Edwin que celle qui l'a vue naitre, elle les aime plus que tout et veut passer un maximum de temps à leur côté... Surtout avec ses enfants, d'ailleurs elle aimerait beaucoup voir sa famille s’agrandir de nouveau. △ Elle n'avait pas une très bonne relation avec sa mère, cette dernière était bien trop autoritaire et envahissante, voire brutale, désireuse de vouloir contrôler la vie de son enfant. Elle ne s’est jamais laissé faire, ce qui lui a valu une enfance plutôt traumatisante, sa génitrice levant souvent sa main sur elle, personne n'a jamais été au courant et encore aujourd'hui sa mère est surement la seule personne à lui faire vraiment peur. Cette dernière est toujours en vie et semble prendre un certain plaisir à venir voir sa fille, la ridiculisant régulièrement en public et lui faisant perdre son aplomb légendaire. Même son époux n'est pas au courant des sévices qu'elle a subis. △ Elle a plusieurs sœurs et un seul frère, ils sont tous très proches, elle a d'ailleurs une sœur jumelle, mais leur ressemblance physique n'est pas frappante, toutefois, on remarque qu'elles ont la même gestuelle, parfois au même moment lorsqu'elles sont dans la même pièce. △ Elle était très proche de son père, il était un peu le seul parent qui lui donnait un quelconque sentiment de sécurité et d'amour, il est mort lorsqu'elle était adolescente, il a été empoisonné, personne n'a su qui été le coupable, mais des rumeurs ont circulé, beaucoup accusé la jeune veuve d'être responsable de cet acte. △ Elle a trois enfants, trois fils (10, 11 et 15 ans) et une grande fille. L’idée d'avoir des jumelles un jour la réjouit plus que tout, même si elle se montre plus calme à ce sujet lorsque son époux est là, elle sait qu'il frôle déjà régulièrement la crise cardiaque à cause de leur ainée, alors deux petites sauvages de plus.... △ L'un des amis d'enfance de son époux la courtise depuis un certain temps maintenant, même si elle n'a jamais répondu à ses avances, il faut bien admettre qu'elle le trouve fort attirant... △

Un sourire sur les lèvres, Cassandre caressait du bout des doigts le faucon posé sur sa main gantée. À ses côtés se trouvait son plus jeune fils, l’observant avec admiration et surtout envie, trépignant d’impatience à l’idée de toucher l’animal à son tour, comme s’il s’agissait là du plus grand trésor que possédait la femme qui lui avait donné la vie. Ployant le genou pour se mettre à la hauteur de son cadet, la belle approcha Barrista, le jeune faucon, du petit garçon, le laissant ainsi réaliser son rêve, souriant, riant presque et partageant cette joie simple sans aucune retenue, comme seule au monde avec son cher enfant. Malheureusement, ce bonheur fut de courte de durée. L’une des suivantes de la jeune femme arriva en trombe près de sa maitresse, l’air terrifié et essoufflé. « Que se passe-t-il? Tu es poursuivi pas un dragon? » Cassie’ afficha un sourire malicieux à cette remarque, n’imaginant pas le désastre qui se jouait dans sa demeure, toutefois, lorsque son regard s’éternisa sur le message elle comprit que quelque chose de grave se tramait. Son cœur sembla s’arrêter, imaginant tout de suite le pire, à savoir que quelque chose était arrivé à un membre de sa famille, à un de ses enfants, à Edwin, une vérité qu’elle ne pourrait sans doute que peu supporter, malgré sa force légendaire, elle savait qu’elle tomberait, fatalement, si elle devait le perdre ou perdre la chair de sa chair. « Parle, voyons! » Reprenant son souffle, la domestique osa enfin laisser échapper quelques mots d’entre ses lèvres. « C’est votre mère ma dame… Elle est ici… Elle vient d'arriver… » Finalement, peut-être aurait-elle préféré apprendre la mort de l’un de ses proches… La jeune femme s’en voulut d’avoir cette pensée, elle secoua d’ailleurs la tête comme pour la faire fuir, l’effacer de son esprit, peu désireuse de la voir un jour se réaliser, sait-on jamais que l'un des anciens dieux prennent cette pensée pour une prière. Posant son faucon dans sa cage, elle retira son gant, laissant son fils au soin d'une nourrice, avant de lui faire un sourire, comme si de rien n’était, pour ne pas l’inquiétait, pourtant, elle était terrifiée. Elle, Cassandre Nerbosc, terrifié à l’idée d’affronter sa mère, une quinquagénaire hautaine, qui prenait un malin plaisir à humilier son ainée en toute occasion. C’était pathétique, oui, pathétique, c’est les mots que la Tully se répéta en se dirigeant vers la pièce où l’attendait le monstre sanguinaire qu’était sa génitrice. Elle avait honte de craindre à ce point une seule personne, alors qu’elle se devait d’être forte pour les siens, pour les gens qui croyaient en elle…. Elle s’en voulait de ne pas être à la hauteur quand cette femme était dans les parages, car c’était un fait, tout devenait moins naturel pour la belle lorsque sa mère était là. Cassie’ commettait erreur sur erreur, osait à peine parler et se sentait comme étouffée par sa simple présence. Elle le sentit bien lorsqu’elle croisa son regard, se retrouvant bien vite à ses côtés, l’air pétrifié ou en tout cas, moins fier et assuré que de coutume.

« Mère?… Que faites-vous ici? »
« Ais-je vraiment besoin d’une raison pour rendre visite à mes petits-enfants? »
« Non… Bien sûr que non… Mais ils sont très occupés aujourd'hui voyez vous, avec le tournoi qui s’annonce, ils passent leur temps avec leur père, apprenant les rudiments des armes et s’abreuvant des histoires de chevaleries… » En réalité, elle faisait tout pour éloigner ses enfants de leur grand-mère maternelle, elle voulait à tout prix leur éviter ce qu’elle avait vécus durant son enfance.
« Même ta fille? » Sujet délicat. Toutes les mésaventures d’Ethel étaient connues par les membres de sa famille et plus encore. Lady Nerbosc était la première à critiquer Cassandre au sujet de l’éducation de sa petite-fille, la considérant comme responsable du caractère si rebelle de son enfant. « Il faut rapidement la remettre à sa place… Comme je l’ais fait avec toi par le passé et le résultat est là, sans moi, tu ne serais pas la femme que tu es aujourd’hui… »

À ses paroles Cassandre releva la tête, jetant un regard noir à sa mère, outrée par les paroles qu’elle venait de lancer avec tant de naturel, comme si leur vérité coulait de source. Elle pensait vraiment avoir été un exemple parfait de mère? Être celle qui avait permis à la brunette de devenir ce qu’elle est aujourd’hui? À cette idée l’épouse d’Edwin ne put s’empêcher de poser la main sur son ventre, se sentant presque nauséeuse, malade à l’idée de savoir que sa mère se vantait d’être celle sans qui elle ne serait jamais devenue Lady Nerbosc , femme d’Edwin Tully, comme si tout les coups, toutes les humiliations qu'elle avait connus avait été bon pour elle d'une quelconque manière. Cette dernière laissa sa génitrice continuait de s’écouter parler, déblatérant sur son ainée, se moquant de ses erreurs, ou tout du moins sur ce qu’elle considérait comme des erreurs, remarquant les moindres petits défauts de sa tenue, tout était bon pour humilier son enfant, même si, pour une fois, personne n’était là pour assister au spectacle. Cassie ne l’écoutait pas vraiment, habituée, déjà trop meurtrie par ses mots, toutefois, une phrase attira grandement son attention.

« … Pour en revenir à Ethel, il serait préférable qu’elle vienne quelque temps chez moi, au moins, elle apprendrait à se comporter comme une vraie femme… »
« Non! » Cassandre avait laissé échappé ce non sans vraiment le vouloir, il avait été presque brutal, ce qui surprit beaucoup sa vis-à-vis, heureusement, elle était assez diplomate pour savoir rattraper ce genre de petits faux pas. « Je veux dire… Non voyons, nous ne pouvons vous laisser porter le poids de son éducation sur vos épaules… Ce ne serait pas juste et que dirait les gens en apprenant que nous sommes incapables de nous en occuper. De plus, Edwin… s’engage à la remettre sur le droit chemin depuis quelque temps… Il se montrer beaucoup plus ferme… et beaucoup moins laxiste… Ne vous en faites pas... »

Ou pas. Cet homme n’était pas plus capable de tenir tête à sa fille chérie que Cassandre ne pouvait tenir tête à sa génitrice. Cela étant, Mélisande Nerbosc se contenta de cette réponse, se remettant à jouer à son jeu préféré, à savoir : comment blesser son enfant au mieux. Les moqueries et les insultes durèrent des heures, avant que Cassandre ne puisse finalement s’échapper, prétextant un devoir administratif urgent, laissant ainsi le monstre reprendre des forces afin de mieux l’attaquer plus tard. Profitant de cette accalmie la Nerbosc ne perdit pas une minute pour rejoindre son époux, elle savait qu’il était sans aucun doute en train de s’entrainer pour le tournoi qui approchait à grands pas, ce qui la fit d’ailleurs sourire. Personne n’ignorait que la majorité des participants, si ce n’est tous, laissait Edwin gagner et retenait leur coup, même le principal intéressé était au courant et elle s’en amusait beaucoup d’ailleurs. Cette pensée lui fit oublié un instant les heures qu’elle venait de passer au côté de sa mère et elle semblait même complètement les avoir effacés lorsqu’elle aperçut au loin son époux, une épée à la main, se battant au côté de quelques hommes, ne remarquant pas tout de suite la présence de sa femme. La belle l’observa discrètement quelques minutes, un sourire aux lèvres, fière de l’homme qu’était le sien, et lorsque le combat sembla finit, elle se mit à applaudir la victoire d’Edwin. « Une victoire de plus pour le grand Edwin Tully… » Elle se rapprocha de lui, toujours souriante, moins anxieuse et désespéré que quelques minutes auparavant, comme si Edwin avait se pouvoir la, le pouvoir de la rendre heureuse en quelques secondes, simplement en étant là, simplement en lui souriant, en étant lui-même et c’est surement pour tout cela qu’elle l’aimait tant. Évidemment, elle se retint de lui offrir un baiser devant ses hommes, préférant passer à côté de lui et frôler sa main en lui offrant un regard amoureux, faisant alors mine de s’en aller… Ce qui n’était qu’un fourbe stratagème, puisqu’en réalité elle revint bien vite sur ses pas, se retrouvant derrière son mari, qui lui tournait le dos, et déposant ses lèvres sur son épaule avant de lui murmurer ses quelques mots. « Je me rappelle pourquoi j’étais venue… Je voulais te dire… à quel point je t’aime… » Elle n’attendit aucune réponse, reculant d’un pas dansant, un sourire malicieux plaqué sur son visage, puis lorsqu’elle fut assez loin, elle lança à haute voix, suffisamment pour qu’il puisse l’entendre. « Je voulais aussi te dire que ma mère est là! Bonne journée! » Edwin ignorait peut-être les détails de l’enfance de sa femme, toutefois, il n’était pas assez stupide pour ne pas avoir remarqué les pics que lançait Lady Nerbosc à sa fille, suffisamment pour ne pas vraiment l’apprécier. C’est pour cela que la belle avait lancé cette information si rapidement, disparaissant alors, comme pour laisser son cher et tendre digérer cette mauvaise nouvelle. De son côté, Cassandre ne pouvait s’y faire, elle devait subir, tout simplement, faire comme si ça ne la gênait pas, essayer de ne pas montrer cette peur qui l’habitait lorsque sa mère était là, elle devait se montrer forte, pour les siens, pour son peuple, pour elle-même. Elle l’avait décidé, mais contrairement à d’habitude il lui semblait bien plus ardu de se tenir à ses choix et de rester aussi forte que l’homme de sa vie.

La famille, une chose importante et indispensable pour Cassandre, et même si elle porte un amour indéfectible à son époux, elle se sent appartenir à deux clans différents et bien distincts. Les Tully et les Nerbosc. Les Tully sont avant tout ses enfants et son époux, même si elle croit sincèrement en la devise cette famille, elle appartient au Tully depuis si longtemps qu'elle apprit à respecter leurs croyances. Elle se montre moins inflexible avec ses fils que Edwin mais plus autoritaire avec sa fille, sans pour autant devenir aussi cruelle que sa propre mère. Un certain équilibre est né grâce à cela, chaque parent connaissant son rôle et s'y tenant. Et puis il y a les Nerbosc, la famille dans laquelle elle est née, unis oui, presque fusionnelle, elle a toujours tout partagé avec sa fratrie, étant l’ainée, elle les protégeait et s’occupait d’eux davantage comme une mère que sa propre génitrice. Cette dernière ne fait pas partie des Nerbosc à ses yeux, elle n’a été qu’introduite dans ce clan, mais elle n’en a jamais compris les valeurs, la solidarité et l’amour qui unit tous ses membres. Les Nerbosc croient anciens et même si Cassandre prie rarement, surtout pas en public, elle y croit aussi, à sa manière. Finalement, ses deux familles n’en forment qu’une seule, et ce, grâce à Cassandre.


Mélisande Nerbosc : Sa mère. Cruelle et sans pitié, elle ne semble jamais avoir porté un quelconque amour à ses filles, malheureusement elle n’a eu qu’un seul fils, un fils aimant à outrance ses sœurs et qui donc, ne lui a jamais rendu l’affection qu’elle essayait de lui offrir. Surement est-ce pour cela qu’elle s’est montrée si cruelle avec les jumelles, Cassandre et Sybil, les deux ainées. Elles offraient l’amour dont manqué les cinq sœurs Nerbosc ainsi que leur unique frère. Coups, humiliations, violence gratuite, elle c’est montré particulièrement insensible envers ses deux filles, et si Sybil semble y avoir survécus sans grande peine, Cassandre, elle, en a gardé des séquelles indélébiles qui refont surface lorsque sa mère rode près d’elle. Aux yeux de tous on pourrait croire qu’elles s’entendent plutôt bien, qu’aucune haine ou peur n’existent entre elles, ce qui est indéniablement faux. Mélisande n’a aucun amour pour Cassandre et Cassandre ne peut combattre la peur et la résignation qui l’anime face à sa mère. Elle rend souvent visite à sa fille ainée, et passe ses journées à tenter de l’humilier ou de la blesser.

Edwin Tully : Son époux. Aurait-elle seulement survécu si elle ne l’avait pas rencontré? Il lui a permis de revivre et de croire à nouveau au bonheur. Elle n’est pas tombée immédiatement sous son charme, loin de là, mais il a su capturer son cœur et ne jamais plus le laisser s’en aller. Elle l’aime sincèrement et n’a connus aucun autre homme dans sa vie… bon, je l’avoue, je mens, en réalité, elle a connus quelques amants, un ou deux, discrètement, dans sa jeunesse, car malgré l’amour qu’elle éprouvait pour lui, elle se sentait désireuse d’expérimenter certaines choses. Mais depuis quelques années, elle se montre plutôt fidèle et encore davantage amoureuse … Même si la tentation semble vouloir tester sa résistance ses derniers temps. Quoi qu’il en soit, elle l’aime, il est l’homme de sa vie et elle pourrait en mourir si elle apprenait son petit penchant pour les hommes bien bâtis.

Ethel Tully : Sa fille, une petite sauvageonne qui pourrait tuer son père si elle s’amusait à continuer à n’en faire qu’à sa tête. Elle la sermonne régulièrement, se montrant plus stricte avec qu’elle qu’avec ses fils, toutefois, au fond, elle est fière de la voir si indépendante, si libre et si aimé par ses parents, elle en éprouvait presque de la jalousie. Mais Ethel est son sang, sa chair, et elle donnerait sa vie pour la voir heureuse… Elle espère qu’elle trouvera un homme capable de l’aimer aussi fort que son père, même si elle doute que ce dernier laisse cela arriver un jour.

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△ pseudo : Cass' ça suffira *o* △ prénom : △ âge : 22 ans △ comment avez-vous découvert le forum ? Un lampadaire a illuminé la voix pour moi △ votre avis ? Super forum et puis j'adore ce scénario *o* △ des questions ? suggestions ? Nop! △ fréquence de connexion : Tous les jours normalement △ poste vacant, scénario ou inventé ? Scénario △ le mot de la fin : ici.