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 STORM ▽ i am the fire that burns against the cold.

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Florian Storm
Florian Storm


TERRES DE L'ORAGE △ MAISON NOBLE
messages : 11
arrivée en westeros : 24/03/2013

STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. Empty
MessageSujet: STORM ▽ i am the fire that burns against the cold.   STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. EmptyDim 24 Mar - 16:17





florian storm
i don't get waves of missing you anymore, they're more like tsunami tides in my eyes never getting dry
identité en bref
nom : storm. son nom aurait été torth s'il avait été légitime et non pas nature. généralement, il omet son nom de famille et préfère simplement se présenter avec son prénom - qu'on le prenne pour un roturier ne le dérange pas. △ prénom : florian. comme le héros florian le fol, oui. sa mère avait un jour entendu une chanson héroïque de lui et avait décidé que son fils en serait un aussi. un héros. △ surnoms : lord storm au mur, simplement storm ou, parfois, rase-moquette (sous prétexte qu'il serait apparemment petit) (ce qui est plutôt faux) (juste qu'il a une propension à regarder le sol plutôt énorme, qu'il voûte les épaules et que les gars de la garde de la nuit sont énormes). △ âge : vingt-six ans. △ année et lieu de naissance : printemps 324, dans la baie des naufrageurs, sur l'île de torth. △ orientation sexuelle : hétérosexuel (même si parfois, il faut dire que ses frères de la garde sont là pour lui tenir chaud) (parfois). △ statut civil : a-t-il seulement le choix ? il est bien évidemment célibataire. ceci dit, il n'hésite pas à tirer son coup ici ou là pour se réchauffer ou juste pour s'amuser. △ occupation : frère de la garde de la nuit, corbeau errant (c'est lui qui vient recruter). △ signes particuliers : aucun. △ groupe : nord. △ avatar : julian morris. △ crédits : tumblr.


un joli portrait
et un peu d'esprit
Florian ne s'est jamais particulièrement trouvé attirant. Vraiment. Il a toujours été un peu voûté, prostré sur lui-même, comme si il avait peur qu'on l'accable de reproches ou choses du même acabit. Il arbore généralement une moue indifférente mais, pourtant, son sourire n'est pas rare et il rayonne comme un véritable petit soleil, magnifique, découvrant des dents pas si blanches, mais alignées naturellement - il a eu de la chance pour le faciès. Il a aussi des petits yeux quelque part entre le gris et le vert, qui pétillent avec joie récurrément, mais qu'il garde souvent baissés de peur d'insulter quelqu'un avec ce regard qu'il peut facilement avoir insolent. Parce que quand même, si on le défie en duel, il a peu de chances de s'en sortir. Il est pas forcément petit, mais tout son être semble l'être, dans son attitude et son maintien - de plus, il est pas foutu comme un dieu. Il faut dire que, quand même, depuis qu'il a quitté le mur, il a un peu pris du poids. Un peu hein, pas beaucoup - mais trop, surtout pour un guerrier. Il a des pectoraux bien formés et tout le toutim - mais est-ce seulement du vrai muscle ? Il faut l'avouer, il fait autant de gonflette qu'il court pour rester en forme ; en réalité, il a un petit bidon négligent et un menton qui commence lentement à grossir mais rien d'irratrapable. Ce menton, d'ailleurs, est généralement barbu, à l'instar de l'autour de sa bouche, remontant en petits favoris légers jusqu'à des cheveux châtains bouclant à l'envie, un jour non et un jour oui. Revêtant avec assiduité la tenue de sa fonction, il a quand même tendance à s'habiller plus légèrement qu'il ne faut et tombe plutôt rapidement malade, surtout au Mur. Depuis qu'il navigue dans le royaume, il trimballe toujours avec lui ses grosses fourrures sans jamais les revêtir. Il porte dans son dos son arme, une immense épée nommée Valryon faite en verredragon. Il l'a lui-même acheté il y a un an de cela, dillapidant tout le petit argent qu'il avait économisé depuis des années. Elle est grande - presque un mètre -, très bien entretenue et est gravée d'un soleil sur une face et d'un croissant de lune sur l'autre.
Florian est un gars éloquent, pour sûr. En fait, c'est ça qui a fait de lui un corbac, vrai de vrai, qui volète à travers les Sept Couronnes. Il sait parler aux gens, son vocabulaire est riche et varie, ses mots visent juste comme autant de flèches tirées à l'arc, il s'attire bien vite la sympathie de tout le monde et, enfin, il a un certain charisme qu'on ne peut lui dénigrer. Avec un grand sourire chaleureux et un coeur sur la main, il ne s'ouvre pour autant qu'à grand mal à ses proches - et n'accorde sa confiance que difficilement, somme toute. Les personnes avec qui il s'entend le mieux, évidemment, sont ses frères jurés. Très loyal et attaché, il ne laissera que rarement tomber ses amis et proches - en revanche, on dit sa détermination flexible et sa droiture... toute relative. Il a un sens de l'honneur plutôt particulier, ce qui le pousse à coucher un peu dans toutes les couches qui s'offrent à lui, oubliant ses voeux de chasteté en même temps que sa fierté de frère noir. On le dit aussi plutôt corruptible, amoureux des donzelles comme des dragons d'or, mais incapable de trahir autrement un membre de la Garde. Ayant un goût prononcé pour l'alcool, les aventures et les soirées au clair de lune, il fait un compagnon de voyage agréable, avec toujours une histoire à conter et une anecdote à raconte.
encore un peu plus
aussi étonnant que cela puisse paraître, il joue très bien du luth et exerce sa voix, si, si. Il le fera volontiers si vous le lui demandez : il se trimballe toujours avec l'instrument dans ses affaires de voyage. ▽ un peu insouciant, il fonce généralement tête baissée dans les embuscades et autres pièges : il réfléchit après avoir frappé, se permet de penser après avoir agi. ▽ il a une sainte horreur de tous les animaux qui puissent exister dans ce royaume. Vraiment. Et les animaux le lui rendent bien. ▽ sa parole n'a strictement aucune valeur, soyez-en sûrs. La seule chose avec laquelle vous pouvez être sûr de lui faire accomplir quelque chose, c'est à l'aide de la peur. Sinon, jamais il ne s'exécutera. ▽ un peu flegmmatique, il crache toujours sur l'effort et passerait volontiers ses journées à mener des bandits au Mur, sans plus. ▽ c'est lui qui rallie les gens à leurs causes et ses deux acolytes qui les accompagnent. Il est constamment en vadrouille et n'est pas retourné dans le Nord depuis au moins un an. ▽ c'est un excellent conteur, qui adore sauter sur ses pieds en plein milieu d'un récit pour lui donner une consistance et faire les voix des différents protagonistes bref. En plus, il en connait un rayon. ▽ on a tendance à lui accorder rapidement sa confiance - ce qui n'est pas son cas à lui.




Dernière édition par Florian Storm le Sam 30 Mar - 17:04, édité 11 fois
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Florian Storm
Florian Storm


TERRES DE L'ORAGE △ MAISON NOBLE
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arrivée en westeros : 24/03/2013

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MessageSujet: Re: STORM ▽ i am the fire that burns against the cold.   STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. EmptyDim 24 Mar - 16:17




for this night and all the nights to come
'cause maybe you're loveable, maybe you're my snowflake and your eyes turn from green to gray and in the winter i'll hold you in a cold place and you should never cut your hair because i love the way you flick it off your shoulder
« Et toi lord Storm ? 'c'qui t'as fait prendre le noir ? » Les trois corbacs étaient assis autour d'un feu de camp plutôt miséreux, à peine nourri et à peine réchauffant, à guetter de temps à autres les environs sans trop se faire de souci. Ils étaient perdus quelque part vers les Bronze et, lentement, faisaient leur route vers Accalmie et, plus loin, Port-Réal, sans avoir trouvé pour l'instant un homme à faire rejoindre le Mur – tous trop aimants de l'été, trop satisfaits de leurs loisirs de seigneurs et autres réjouissances. Florian ressentait un petit pincement au cœur, d'ailleurs, songeant à Accalmie, à la Vesprée, pas si loin de là – et déglutit-il mal, arraché de ses rêveries par la voix de Willos. Il se noya un instant dans sa gourde de vin d'été, presque vide, pour s'accorder le temps de la réflexion. Willos avait été contraint de rejoindre les Frères après avoir tenté de voler un seigneur Tyrell – et eut-il de la chance d'être bâtard et apprécié, car sans ça on lui aurait coupé les membres sans sommation. A la place, il avait pris le noir, tenant trop à ses mains pour risquer de les perdre – on eut l'habitude de dire, chez les frères jurés, que c'était sa seule manière de satisfaire une femme et donc, que c'était plus important que tout. L'autre compagnon de Florian s'appelait Ant et il lui manquait à peu près vingt dents pour autant de milliers de neurones. « Une femme. » « Les hi'toires de femmes 'ont les meilleures ! » se réjouit Ant avec un grand sourire en coin dévoilant l'antre vide de sa bouche, les yeux pétillant d'un air malicieux. Et Willos de beugler, tel un martyr : « tu parles ! Plutôt nous frustrer ! Tu n'prendras femme qu'y disaient ! » « Y'a différence entre prendre femme et prendre femme, Willo' » répondit Ant et les trois éclatèrent d'un rire sincère, tonitruant. « Rev'nons à nos 'auvageons. Rase-moquette, on t'écoute. » « Une femme donc. La plus belle femme que vous ayez jamais pu rencontrer, bande de rustres... »

∆∆∆


« Vous êtes perdue ? » Il ramenait, éloignait les rames de son torse avec calme et régularité. Elle lui jeta un regard courroucé. « Pas du tout. » « Vous semblez perdue. » Il continuait de ramer lentement. « Si vous cherchez Accalmie, c'est pas par là. » « Je ne suis pas perdue. » Il haussa les épaules en soupirant, continuant de ramer silencieusement. « C'est par où, Accalmie ? » Il la regarda de haut en bas, un sourcil arqué, moqueur, un sourire sur les lèvres. Elle avait couru, remarqua-t-il à la boue sur sa robe, peut-être dans un jeu de chasse ? ou de cache-cache ? en tout cas, elle s'était trop éloignée et elle était perdue dans le petit bois bordant l'eau et lui ramait toujours sans forcir ou ralentir. « Je peux vous y mener si vous voulez. C'est un peu loin mais je peux vous y mener. » Elle fit la moue, peu convaincue, ou juste apeurée de monter dans la barque d'un inconnu. Lui gloussait légèrement en secouant la tête. « Faut être fort pour perdre Accalmie de vue, sacrément fort même. Allez monter, j'vous jure. Y'a genre un petit bois dans les environs et elle s'y perd. Vous êtes géniale. Vous m'entendez ? Géniale. Allez, je vous jure, montez. Je ne suis jamais aussi gentil, pourtant, sentez-vous bénie des Sept. Juste le lundi, ou quand y'a une jolie fille dans le coin. » « Donc vous me trouvez jolie. » fit-elle, avec une moue mais montant quand même dans le bateau de mauvaise grâce, avec mille précautions. « Vous allez pas m'croire si je vous dit qu'on est lundi donc autant dire que vous êtes jolie. »

« C'est un jeu dangereux que tu joues. » « Le danger ? Je me ris du danger ! » plaisanta-t-il en envoyant un caillou ricocher à la surface des eaux de saphirs de Torth. Il laissa échapper un rire suffisant de ses lèvres, son sourire en coin s'élargissant en voyant la mine soucieuse de son frère. Quoiqu'aurait dit lord Torth, Selwyn restait son seul et unique frère, adoptif ou non, de lait peut-être, de cœur assurément. Lord Torth avait toujours vu leur rapprochement d'un mauvais œil, peut-être parce que l'un était l'héritier de la Vesprée et l'autre un simple bâtard. L'un était destiné à régner et l'autre, à... survivre. Eviter d'engendrer. Peut-être se faire adouber chevalier ou se voir accorder une grâce royale. Depuis qu'il avait huit ans, Florian était pupille des Baratheon d'Accalmie ; mais il profitait de chaque grands banquets et grandes festivités pour retrouver Selwyn et son père d'adoption, juste de l'autre côté de la Baie des Naufrageurs. Toutefois, ses visites devenaient de plus en plus rares et lord Torth s'en réjouissait : il ne voyait que d'un très mauvais oeil le rapprochement entre le bâtard et son héritier. « Je ne rigole pas, Florian. Nôtre est la fureur, ça te dit quelque chose ? Tu ne devrais pas être si désinvolte. » Selwyn était toujours du genre à être posé, calme. Florian était un peu plus aventureux, courageux aussi, et un peu fou. A sortir des remarques acides juste pour le plaisir de le faire, à vous pousser dans vos retranchements et à toujours, toujours, vous emmener dans les emmerdes les plus horribles de tous les temps. « L'amour est désinvolte. » « Je te verrais bien l'aimer, cette fille, raccourci d'une tête. » Selwyn cracha dans l'eau. « Ce n'est pas le comportement d'un lord, ça, de cracher, Selwyn ! » « Et ce n'est pas le comportement d'un bâtard, ça, d'aimer plus élevé que soi. » Florian lui adressa un regard en coin. « Serait-ce de la jalousie dans ton ton, mon frère ? » « Non, juste du souci. Et je ne suis pas ton frère. » Au final, les leçons de lord Torth avait porté leurs fruits. Selwyn se leva et quitta le rivage de l'île pour rentrer au château, laissant derrière lui un Florian hébété.

« Crois moi. Je t'en prie, pour cette fois-ci, crois moi. » « Mais rentre au lieu de rester planté là, par les Sept ! » chuchota-t-elle furieusement, en le tirant d'un coup sec à l'intérieur. Il s'était levé au milieu de la nuit, avec la peur aux tripes, sachant pertinemment qu'il ne devait son salut qu'à l'entente qu'il avait avec lord Baratheon. Il était sorti rapidement de la petite chambre qu'il partageait avec un quelconque écuyer d'un quelconque chevalier, était passé au nez et à la barbe des quelques gardes qui faisaient leurs tours de nuit dans les couloirs – de toutes manières, qu'ils l'auraient vu qu'ils n'auraient rien dit : pupille agité et insomniaque qu'il était, on le voyait souvent marcher la nuit, à ratisser tout Accalmie dans l'espoir de trouver le sommeil – pour finalement arriver sur le seuil de la porte de sa Jonquil, sa magnifique reine d'amour et de beauté, la fille même de lord Baratheon qu'il servait, Rhea. Et le lord en question l'avait pris à part, il n'y avait pas plus tard que quelques heures auparavant, pour lui annoncer que a) il savait le jeu qu'il jouait avec sa fille et que b) il allait le trucider si il revoyait sa face de rat, d'après ses propres termes. Et Florian voulait bien le croire. « C'est inconvenant. » constata la lady d'Accalmie en baissant les yeux sur sa robe de chambre. Il ne put empêcher la vague de sang de parvenir sur ses joues, ouvrant la bouche pour dire une idiotie avant qu'elle ne dise : « et que fais-tu ici, je peux le savoir ? Tu viens enfin me confesser ton amour éternel pour ma glorieuse personne ? » Auquel il répliqua aussitôt : « Ta suffisance te monte à la tête, ma dame. » en roulant des yeux. Elle sourit, il prit place timidement sur le lit, assis sagement. Elle n'aurait eu que faire de quelques mots confessant un amour éternel, tant par sa timidité peu commune et le reste de ses actes avec elle, tout cela prouvait à quel point il tenait à elle. Si bien que ça, cet amour, cet attachement particulier qu'il avait pour elle, en dépassait les mots qu'il connaissait lui. « On... on pourrait le faire tu sais. » Elle lui jeta un regard si incompréhensif qu'il s'en sentit le souffle coupé, la gorge sèche. « On pourrait le faire. S'enfuir. Ensemble. Vivre ensemble. On pourrait, Rhea. » Elle semblait désolée, prête à s'asseoir à côté de lui, lui prendre la main et lui expliquer en termes simples, comme à un enfant, que c'était impossible. Il se leva d'un bond, les mains tremblantes. « Je... je peux pas rester Rhea. Je te jure. Je peux pas. Il... il me laissera pas rester. » Elle était encore plus dans le flou. « Qui ça, il ? » « Ton père. Il a menacé de me tuer si je restais une seconde de plus à Accalmie. Il sait. » Là arrivait le truc compliqué. Car – il le savait trop bien – Rhea aimait son père. L'idéalisait peut-être un peu. Il la prit de court en rajoutant précipitamment : « je n'aurais aucune raison de te mentir. » Mais elle ne sembla pas l'entendre. « Et pourtant, tu le fais. Mon père ne ferait jamais ça. » Elle lui tournait le dos, affectant de s'occuper de quelque chose qui échappait à Florian, qui s'approcha. « Rhea... » « Sors. J'en ai marre de tes mensonges. » Il sentit les larmes lui venir. « Ma dame... » « Arrête, Florian, pas ce soir. Sors d'ici ou j'appelle les gardes. » Ils savaient bien, tout deux, qu'elle ne le ferait pas. Qu'elle signerait ainsi autant sa mort que celle de Florian. Et pourtant, la menace fit son effet car il recula. « Je t'en prie. Je n'ai pas le temps, je dois être parti avant l'au-- » « Sors d'ici tout de suite, Florian. » « Je... je te confesse mon amour éternel pour ta glorieuse personne ! Je t'aime ! S'il te plaît ! Je suis prêt à faire ça pour toi, pour nous ! On aura jamais-- » « Sors. » Il l'avait vu baisser la tête, avait entendu sa voix brisée. Et c'est une image de dos, de longs cheveux noirs tombant au creux de reins merveilleux, sur des épaules blanches qu'il avait couvertes de tant de baisers, c'est avec cette image sur la rétine qu'il s'en allait, fermant la porte derrière lui en étouffant ses larmes. Il n'y avait plus qu'une seule issue possible.

∆∆∆


« Alors t'as pris l'noir ? » « J'aurais pu faire quoi d'autre ? Mourir ou vivre... le choix était vite fait. » fit Florian en feignant l'indifférence, haussant les épaules. Ca faisait maintenant un peu plus de deux an qu'il était au Mur, il avait cessé de compter les jours depuis bien longtemps. Il ne s'y déplaisait pas tant que ça, il avait droit à un bon lit, de bons vêtements, de bonnes armes et, même s'il y faisait très froid, au moins y avait-il rencontré des gens dans son état : exilés, criminels, et bien pires parfois. Et ils n'avaient plus à se soucier de Westeros ce qui, réellement, n'avait pas de prix. Après un entraînement dur et horriblement éreintant, il avait été affilié à l'Intendance, comme aide de camp du lord Intendant avant de rapidement virer corbac de recrutement, certainement car ils étaient des rares frères à savoir parler le ouestrien fleuri avec une certaine tenue. « T'nous arrach'rais presque une larme, tiens ! » « Les hi'toires de femmes 'ont les pires. » concéda Ant en branlant du chef, la moue penaude. « Elle avait du gros nichon au moins ? » demanda Willos avec un air curieux. Florian grogna en lui foutant un poing dans l'épaule. « Va te faire bouffer par les Autres, Willos. Allez. Je prends le premier quart. » Ses deux frères jurés lui sourirent légèrement, peut-être compatissants, ou juste complices, avant de se retourner dans leurs couches autour du feu. Florian s'installa contre un arbre, son épée sur les genoux, sortant de quoi en affûter la lame sans regarder ce qu'il faisait, ses yeux vissés sur les étoiles qu'on pouvait apercevoir entre quelques branches touffues. Et donc tout se résumait à ça ? Un sacrifice bien beau, teinté de larmes et de douleur ? Et jamais une occasion de reconquérir sa Jonquil ? Willos s'agita dans son sommeil, Ant se mit à ronfler doucement et, quelque part, un loup hurla. Il regardait toujours la nuit, éclairé de son faisceau de lune, cherchant dans cette dernière une réponse à une question qu'il n'avait pas posé.
Mais rien ne venait. Rien ne venait jamais.


la famille avant le reste
Alyanne était certainement la femme la plus douce qu'on ait pu rencontrer. Toujours souriante, discrète et bien attentionnée, elle était constamment dans les parages pour répondre aux moindres désirs de la lady de Torth, toujours là pour nettoyer derrière elle et toujours là pour l'aider avec ses gosses. Douceur, grâce, et gentilesse incarnées. On raconte qu'elle charma le lord de la Vesprée, d'autres disent que c'est lui qui vint à elle et certains, enfin, murmuraient qu'elle n'était simplement que l'amante d'un chevalier au service de ce dernier, à moins ce que ne soit l'oncle, le cuisinier ou autre roturier. Toujours était-il qu'elle était l'amante de quelqu'un et que un jour, c'est un joli gamin poupon et un peu enveloppé, Florian, qui vint au monde. Domestique dévouée et aux oreilles qui traînaient partout, elle avait entendu les chansons, les exploits de Florian le Fol - et c'est ainsi qu'elle nomma son gosse. Après, l'histoire veut qu'elle se soit jetée sur les rochers qui bordent l'île vers les deux ans du gamin ; les faits racontent plutôt que des bandits venus d'Accalmie, une nuit de tempête, la violèrent, frappèrent et tuèrent avant de la jeter à la mort. Florian n'en sait trop rien. Il se souvient de l'aura de sa mère comme une aura douce et agréable, diffuse, avec une jolie couleur bleue rassurante. Il fut recueilli par le seigneur de Torth, par pitié sans doute, qui l'éleva comme son propre gosse. Il fait toujours plus sombre avant l'aube lui répétait-il, comme il le faisait à son fils qui avait le même âge, qu'il avait eu avec son épouse légitime - Selwyn - et qui devient vite le compagnon de jeu, de coeur et d'arme de Florian. Florian s'est toujours bien entendu avec lui, ce lord impressionnant qui l'avait recueilli, ainsi que la lady de Torth qui se souvenait encore de sa mère ou même la tripotée d'enfants que ces deux-là avaient. Il fut envoyé comme pupille chez les Baratheon d'Accalmie plutôt jeune, à huit ans, mais ne se privait jamais pour retourner les voir, jusqu'à en oublier l'existence, une fois le noir pris, sans doute trop dégoûté de leur indifférence devant le drame de sa vie : ils n'avaient rien dit en sa faveur pour calmer la colère du lord Baratheon. Il décida même de tirer un trait sur cette famille d'adoption trop miséricordieuse malgré tout, sa nouvelle famille étant la Garde. Il fait toujours plus sombre avant l'aube, Florian y a cru. Mais plus maintenant.


derrière le masque
pseudo : STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337prénom : STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337âge : STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337comment avez-vous découvert le forum ? STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337votre avis ? STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337des questions ? suggestions ? STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337fréquence de connexion : STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337poste vacant, scénario ou inventé ? STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337le mot de la fin : STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 1128591337


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Florian Storm
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TERRES DE L'ORAGE △ MAISON NOBLE
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MessageSujet: Re: STORM ▽ i am the fire that burns against the cold.   STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. EmptySam 30 Mar - 16:12

fiche finie. STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 870842424
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Liraz Stark
Liraz Stark


NORD △ ROTURIER
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MessageSujet: Re: STORM ▽ i am the fire that burns against the cold.   STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. EmptySam 30 Mar - 16:56

Suite à cet odieux chantage de main coupée, je te valide STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. 870842424
( btw, j'ai adoré lire ta fiche et j'aime ce perso. )
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MessageSujet: Re: STORM ▽ i am the fire that burns against the cold.   STORM ▽ i am the fire that burns against the cold. Empty

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