identité en bref

△ nom : Sand. Le sobriquet des bâtards dans la principauté de Dorne, quand son père arbore le nom de Martell et sa mère, celui de Qorgyle, l'une des Maisons les plus prestigieuses de Dorne. Si elle ne prend pas ombrage de ce nom de bâtardise, pas plus qu'elle ne brigue l'héritage de sa fratrie, elle est Martell. Pas par le nom, peut-être, mais par le sang et la dévotion. △ prénom : Sahar. Un joli prénom, mais sans grande histoire, donné par son père. △ surnoms : Lady Sand, surnom à double tranchant. Le Lady pour l'honorer et lui faire sa place dans la maison Martell, le Sand pour lui rappeler qu'elle est une bâtarde, et ne sera jamais autre chose. Pour d'autres, elle simplement est la bâtarde de Lancehélion. △ âge : 25 ans, femme depuis longtemps. △ année et lieu de naissance : An 325, la même année que sa demi-soeur, au Grès, le fief de la Maison Qorgyle. Mais son père l'ayant réclamé dès sa naissance, elle n'y a passé qu'une poignée de jour avant de rejoindre Lancehélion. △ orientation sexuelle : Contrairement à beaucoup de Dorniennes, Sahar ne goûte que peu les plaisirs des courbes féminines et préfère les hommes. △ statut civil : Célibataire. Même si elle est une bâtarde, elle pourrait prétendre à un mariage noble, au vu du sang prestigieux qui coule dans ses veines, mais elle ne désire pas se marier - pas encore, du moins -, et nul n'est jamais venu lui demander sa main. △ occupation : Noble sans le nom. Elevée parmi les enfants légitimes du prince de Dorne, elle a toujours joui d'un statut presque équivalent à celui de ses demi-soeurs et demi-frères. D'aucun dirait qu'elle a aussi un penchant pour l'espionnage. △ signes particuliers : . △ groupe : Dorne. △ avatar : Marisa Ramirez. △ crédits : Stilstocking.

un joli portrait

et un peu d'esprit

Sahar est une Dornienne salée, et cela a eu la bonté de venir s’exprimer clairement sur son visage et corps. Noire de cheveux, qu’elle porte souvent rassemblés sur une épaule, et olivâtre de teint, elle est tout aussi sombre d’yeux, encore que ceux-ci peuvent gagner en couleur la nuit la plus complète comme un doux brun-doré, au gré des caprices du soleil. Son nez est petit et fin et sa bouche pleine et épaisse, presque trop. Ni franchement grande, ni franchement petite, elle a le corps mince et souple, leste et agile, les muscles secs dédiés à ceux qui apprécient les entraînements quels qu’il soit, sans pouvoir se vanter d’avoir ces formes affriolantes qui font perde la tête aux hommes. Ses mouvements semblent toujours gracieux et elle a cette chose quand elle déambule, cette impression qui reste attachée aux pas de la noblesse même alors qu’elle est une bâtarde. Elle a toujours arboré les vêtements typiques de Dorne, des habits légers, amples et aux couleurs vives – d’aucun diraient, dans les autres régions, impudiques, au vu de la manière dont, parfois, ils dévoilent son dos ou ses jambes -, allant parfois la tête couverte d’un léger châle pour se protéger du soleil écrasant de la couronne.

Aux côtés de Galeswinthe, et même d’Oberyn, Sahar peut apparaître comme une jeune femme effacée, une pâle copie de sa demi-sœur et de son demi-frère. Douce, polie, aimable, tout simplement délicieuse, elle semble avoir un caractère affale et pouvant être modelé à souhait par tout un chacun. Mais sous des dehors d’innocence, qu’elle cultive consciemment en mettant sur ses lèvres un sourire candide, elle reste tout aussi fougueuse que sa sœur, avec seulement la présence d’esprit de s’apprivoiser elle-même. Sa position scabreuse, noble sans le nom, bâtarde reconnue, lui permet de voguer dans les conversations sans que les gens ne se soucient d’elle, d’observer les hommes et les femmes sans qu’ils ne la remarquent. La jeune femme cultive soigneusement le goût du secret et des rouages de la politique et, le cas échéant, elle serait prête à faire chanter quelqu’un sans la moindre hésitation si cela profitait à sa famille. Du bout de ses grands yeux brillants et de ses mots suaves, elle sait faire jouer les gens pour les orienter dans la direction qu’elle souhaite, ou leur faire verser leurs secrets dans son oreille. D’aucun diraient qu’elle n’a pas le moindre sens de l’honneur, ce à quoi elle rétorquerait qu’elle serait prête à mettre tout l’honneur qu’elle a aux orties si cela peut protéger sa famille. Mais lorsqu’elle met son masque, non, son vrai visage de Lady Sand, elle se montre également impérieuse, atrocement franche, parfois vindicative et passionnée. De son adolescence légère, elle conserve également une mauvaise habitude de jeu amoureux ou non, mais qu’elle pousse rarement jusqu’à la cruauté. Elle reste une jeune femme sensible, même si cela disparaît parfois derrière une certaine dose de courage et elle est douée d’une certaine fierté frôlant parfois l’orgueil. A ceux qui le veulent, et surtout à sa sœur, elle est une oreille attentive et calme, capable de faire la part des choses et de jauger une situation.

encore un peu plus

△ Sahar est entièrement dévouée à la maison Martell , particulièrement à sa demi-sœur △ Son père lui a déjà dit, à mots couverts, qu’un jour il envisagerait de faire parvenir une demande de légitimation au Roi, et ce même s’il a déjà d’autres héritiers – d’ailleurs, si cette légitimation se fait, cela risque d’engendrer un certain fouillis, la jeune femme étant l’aînée juste après Galeswinthe △ Elle nourrit un mépris certain à l’encontre de Theodan Bolton, l’époux de sa sœur, à cause de son comportement et parce qu’elle le considère responsable du malheur d’Oberyn, engagé dans la Garde Royale après leur mariage △ A Dorne, elle est aimée et respectée, traitée comme une véritable lady, mais il n’en va pas ainsi dans le reste du Royaume △ Elle a la réputation sulfureuse de collectionner les poisons … Et c’est presque vrai. Son intérêt va à toutes les substances mystérieuses et rares, et elle en possède certains pourtant réputées réservées à certaines castes △ Si elle ne maîtrise pas l’épée, elle dissimule en revanche plusieurs poignards sur sa personne, et excelle au tir à l’arc △ Elle n’a pas vu sa sœur depuis son mariage, mais elles correspondent très régulièrement. △ C’est une jeune femme énergique, se vantant parfois de courir et de nager plus vite que quiconque, tout comme elle se targue de maîtriser un étalon plus rapidement que n’importe quel homme △ Malgré qu’elle ait passée l’âge depuis fort longtemps, elle aime toujours se prélasser dans les bassins du Jardins Aquatiques avec les enfants et est douée d’un certain instinct maternel △ Autant apprécie-t-elle plaisante compagnie, autant est-elle longue à accorder sa pleine confiance, et seuls le prince de Dorne, Oberyn, Galeswinthe et quelques autres peuvent se vanter de l’avoir △ Elle a déjà tué un homme et n’hésitera pas à retenter l’expérience △ Elle cultive une certaine élégance vestimentaire. △ Elle a été dévouée à être la femme de l’ombre, l’éminence grise de Galeswinthe, mais après ses épousailles dans le Nord, elle est devenue celle de leur sœur, quoique d’une manière nettement moins intime.

Une oreille capta une conversation entre le lord Poulet et l’un de ses gardes, dans un coin ombré des couloirs de Lancehélion. Celui-ci espérait bien proposer la main de sa fille aînée, amenée à diriger, pour le fils du prince régnant de Dorne. L’information fut soigneusement gravée au fer dans la mémoire de la jeune femme et, d’une démarche nonchalante, ses hanches roulantes sous la soie de sa robe, elle continua sa route. Là, une servante confiait à une autre avoir passé la nuit précédente en compagnie dudit fils. Cette fois-ci, Sahar ne retint pas. Après tout, son frère faisait ce qu’il voulait de sa queue, et ce n’était pas un bâtard quelconque qui allait amener une foule de problèmes. Machinalement, elle perdit un de ses doigts dans sa chevelure de jais en laissant filtrer un soupir. Les journées n’étaient que peu intéressantes, les derniers temps. Aucun secret convenable à se mettre sous la dent, aucun étranger séjournant à Lancehélion, pas de nouvelles correctes si ce n’était encore et toujours ses tensions entre les Prêtres Rouges et la Foi. Emmitouflant le haut de son crâne dans une soierie pour se protéger du soleil brûlant de l’après-midi, elle quitta l’enceinte du Palais Vieux pour se perdre dans les ruelles tortueuses de la ville ombreuse. Normalement, elle aurait parfaitement eu droit à une escorte, au vu de son statut, mais rien n’était plus délectable que de se perdre seule dans les rues, et de se caser au sommet d’un escalier en grignotant une rondelle de serpent grillé au piment avec un verre de vin aigre. Et ce fut ce qu’elle fit, observant les gens aller et venir en grignotant du bout des lèvres son reptile, sans grimacer le moins du monde quand un bout de piment plus fort que les autres trouvaient le chemin de la gorge. Depuis plusieurs années maintenant, Lancehélion lui paraissait vide. Elle n’avait plus sa sœur, ni son frère. Plus de Galeswinthe ou d’Oberyn. Elle avait toujours sa fratrie, bien sûr, mais plus personne pour se lancer avec elle dans des courses à pieds, à la nage, ou monté, plus personne pour se lancer dans des jeux stupides ou échafauder des théories fumeuses, plus personne pour se perdre dans les dunes ou même la mer environnant les Jardins. Sept ans, déjà, et rien de nouveau n’était venu agiter sa vie. Vie qui n’avait rien eu de fort originale, d’ailleurs, rien de marquant si ce n’était des bêtises enfantines et des sournoiseries nobles.

Quand elle reprit la route du Palais Vieux, le crépuscule commençait à laisser filer ses doigts roses dans le ciel. Père devait encore être dans sa bibliothèque, à lire quelques missives, et ce fut en effet là qu’elle le trouva. Le garde flanqué à la porte la laissa passer avec une salutations roide, et elle se faufila dans la pièce après avoir toqué à la porte d’ébène. « Père … » Le prince releva des yeux sillonnés de ridules sur elle, lui lança un sourire avant de l’inviter à s’asseoir en face de lui. « Ma fille. Tu as quelques chose à me dire ? » Elle se fendit d’un léger haussement d’épaule en se laissant aller dans le fauteuil capitonné. « Rien de bien excitant, j’en ai peur. Le Lord Poulet espère marier sa fille à Quentyn, mais c’est tout ce que j’ai réussi à glaner. » Une moue déchira la figure de son père, alors qu’il faisait couler une cire rouge sur une missive avant d’y apposer le sceau soleil-et-lance de la maison Martell. « Eh bien, si sa donzelle convient à mon fils, je ne verrais pas de quoi m’opposer, mais attendons déjà qu’il me sorte le sujet. » Il attendit que la cire se durcisse, rangea la missive sur une pile d’autres avant de, à nouveau, poser son regard sur Sahar. « Quelque chose d’autre ? » La jeune femme se mâchonna un moment la lèvre en enroulant une mèche de cheveux noirs autour de son index. Eh bien, qu’est-ce qu’elle risquait à demander ? « J’aimerais aller dans le Nord. » Déclara-t-elle de but en blanc. « Galeswinthe me manque. » Cela faisait un long trajet, par bateau comme à cheval. La traversée maritime nécessitait de remonter jusqu’à Port-Réal, de longer le Val d’Arryn, de faire escale à Blancport et, de là, monter jusqu’à Winterfell. A cheval, presque la même histoire. Traverser tout Dorne, avec ses dunes, ses déserts, passer les Marches et s’aventurer jusqu’à Hautjardin avant de prendre la route de la Rose, faire étape à Port-Réal afin de rejoindre la Route Royale et de là, deux longues lunes de chevauchée avant de parvenir au fief des Bolton, qui comprenait la traversée des Jumeaux en échange d’une certaine somme, et celle du Neck. Le prince sembla méditer un moment la chose, avant de hausser les épaules. « Si cela te tient à cœur. Je ferais détacher certains de mes hommes pour t’accompagner. » Marmonna-t-il en se redressant. Sous le coup de la joie, la jeune femme ne put s’empêcher de lui sauter au cou pour le serrer contre elle, s’attirant par là un sourire amusé et une main ébouriffant ses cheveux. « Merci, merci, merci mille fois, Père ! » Elle s’apprêtait à prendre congé quand la voix du prince la retint encore un moment. « Et, ma fille … Je ne veux pas le moindre scandale, me suis-je bien fait comprendre ? » Elle lui renvoya un regard teinté de la plus pure des innocences tout en se fendant d’un doux sourire. « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » L’expression du prince montra bien qu’il n’était pas dupe, mais il la laissa s’escamoter, toute heureuse qu’elle était de revoir enfin sa sœur après sept longues années de séparation.

Sahar est née de la dirigeante de la maison Qorgyle et du prince de Dorne après la mort du premier époux de cette dernière. Elle n’a en revanche passé que quelques jours au Grès après sa naissance, le prince ayant exigé sa présence à Lancehélion pour l’élever. Aussi la jeune femme ne connaît-elle que très peu sa mère, le seul Qorgyle avec qui elle ait pu tisser des liens étant Oberyn, son demi-frère, qui grandit avec elle et Galeswinthe aux Jardins Aquatiques.
Elle considère pleinement le prince de Dorne comme son père, et l’appelle d’ailleurs ainsi même en public. Tous ses frères et sœurs bénéficient de son affection, même si elle possède un lien particulier avec Galeswinthe et malgré tout, elle se tient quelque peu à l’écart d’un de leurs frères qui, elle le sait pertinemment, nourrit des sentiments un peu trop tendres à son égard que simplement ceux d’une fratrie.
Du fait de sa bâtardise, la jeune femme possède également son propre blason : le soleil des Martell gironnant un des scorpions Qorgyle, mais si jamais son père l’expédie à tel ou tel lieu, elle reste toujours flanquée du blason des princes de Dorne, et sa devise ne change pas : Insoumis, invaincus, intacts.

△ pseudo : . △ prénom : . △ âge : vieille . △ comment avez-vous découvert le forum ? on se le demande. △ votre avis ? naze. △ des questions ? suggestions ? stark ftw. △ fréquence de connexion : beaucoup trop . △ poste vacant, scénario ou inventé ? inventé ( d'ailleurs faudrait que je songe à ôter ce "poste vacant" ). △ le mot de la fin : martell ftw.