identité en bref

△ nom : bolton. les rois, les seigneurs, les gouverneurs du nord. bolton. nos lames sont acérées. certains disent qu'il est plus snow que bolton ; mais qui oserait lever la voix à ce propos devant cette maison noble ? △ prénom : theodan. △ surnoms : theo pour les plus aventureux (pas très nombreux, soit dit en passant). les autres se contentent du prince du nord. △ âge : vingt-neuf ans. △ année et lieu de naissance : 321 à winterfell. durant l'été. △ orientation sexuelle : hétérosexuel, pur et dur. △ statut civil : marié. △ occupation : héritier de la seigneurie de winterfell même s'il se plaît plus à chasser, se battre et visiter les filles de la ville d'hiver... △ signes particuliers : il est zoman depuis sa plus tendre enfance - ce qu'il a toujours considéré avec honte et qu'il a toujours jalousement caché à sa famille. un bolton, affilié à un loup ? quel honte ! autant dire que son père se ferait un grand plaisir de l'appeler theodan stark et que ce serait certainement la pire chose qui soit. △ groupe : le nord. △ avatar : jamie dornan. △ crédits : fanpop. tumblr (saubey).

un joli portrait

et un peu d'esprit

Theodan n'a rien du nord. A vrai dire, même ses frères l'appellent le fils de l'été : il est le seul d'entre eux tous à être né durant celui-ci. Tous ont eu droit à un rude hiver ; et lui, un été simple, juste après le printemps. Il a des boucles châtains clairs, qui partent dans tous les sens et qu'il soigne peu. Sous cette houpette constante qu'il refuse de couper se cachent des yeux d'un bleu sombre, où on ne peut rien lire tant ils semblent mystérieux et affables. Certains disent qu'ils s'éclairent en même temps que le ciel - mais Theodan lui-même en doute, ils lui semblent presque noirs parfois. Il a des lippes masculines qui ne sourient jamais, sur des joues constamment mangés d'une barbe négligée. Les muscles déliés et faits par les entraînements obligatoires, soumis par son père, il conserve aussi le moignon d'un petit doigt écorché comme les victimes des Bolton... Peu de gens le savent, évidemment, même si ça peut parfois choquer. Vous inquiètez pas, seule la première phalange y est passée... mais quand même. Plutôt bel homme, avec des traits nets et une mâchoire carrée, il a un petit menton en galoche et un nez droit qui lui donnent un certain charme. Rares sont celles à se plaindre de l'avoir eu dans leurs couches... A le voir, on ne voit ni le noble, ni le seigneur en devenir donc. Juste un homme, soigné, aux ongles courts, au regard déterminé et parfois hautain ainsi qu'aux armes de qualité, à l'écusson effrayant. Des vêtements plus pratiques qu'esthétiques, certes, mais dont on devine la qualité textile, la résistance, le coût. Et quand on les enlève, on voit les muscles déjà mentionnés, taillés avec finesse sans trop appuyer, peut-être un peu empâté sur les côtes à cause de trop de festins. On voit l'aine qui précipite vers une anatomie trop explorée, trop abusée. Sur le corps, des stigmates, des cicatrices, qu'il a généralement blanches d'ancienneté. Dans son dos, surtout. On aperçoit ça et là des quarts de lune, il dit à qui veut l'entendre que c'est les ongles des femmes, imprimés, durant l'orgasme ; mais ce qui frappe, c'est ces lézardes, ces immenses ravins qui entaillent sa peau, faisant tantôt penser à des arrachures qu'à des marques de fouet. Son poing droit, une main d'homme large et puissant, dont le petit doigt arbore une cicatrice des plus détestable, ne saurait se fermer ; il a un jour éclaté chaque vitre du château, de rage, de désespoir, après avoir appris la mort de son adorée mère. Depuis, un problème de nerfs, de muscles qui l'handicape parfois. Et enfin, ce qu'on l'en perçoit. Pas de charisme particulier ou une éloquence des plus impressionnantes - loin de là même. Juste une impression de moquerie, derrière chacune de ses paroles. Son ton est monocorne, on a l'impression qu'il lit des définitions même s'il est en train de vous raconter sa dernière passionnante aventure. Ses yeux sont ternes, sa moue boudeuse, son sourire inexistant. Quand il parle, on ne sait si il se fiche de nous ou pas ; mais quand il prend sa voix de seigneur, celle qu'il travaille depuis qu'il a quinze ans, on se tait. Il n'inspire pas d'amour, il n'inspire pas de crainte ; juste un respect - mais que lorsqu'il prend sa grosse voix - tout relatif, suivant son nom, son rang et son sang.

Les gens attendent souvent de la froideur ou du sadisme de la part des Bolton. Evidemment, il n'est pas rare que Theodan en fasse preuve, pas rare du tout même. C'est l'imagine même de la famille noble de Winterfell : froideur et sadisme. Theodan ne sourit, pour ainsi dire, jamais : on dit ses traits frappés dans le plus dur des aciers, le plus intransigeant des marbres. Si, parfois, il laisse échapper un trait d'esprit ou d'humour, ce sera sans sourire ou rire, non, un ton pince-sans-rire et monotone qui lui correspond bien. Plus doué pour les armes que pour les livres, il en a développé un grand amour pour l'épée à deux mains et un goût savant pour les duels et paris en tout genre : grand joueur et mauvais perdant, il ne rechigne jamais devant un challenge. Il s'énerve plutôt rarement, se contente de pincer des lèvres sans rien dire : mais quand c'est le cas, c'est seulement quand il a perdu quelque chose, n'importe quoi. Obéissant avec son père, farouchement rebelle avec les autres, il ne se laisse pas faire de manière téméraire et violente, si bien qu'on lui trouve parfois une flamme ardente, peu commune au Nord. Malgré tout, Theodan aime s'amuser et ne rechigne jamais à le faire, même si cela inclut des choses horribles. Et enfin, même s'il aime les armes et qu'il se targue d'avoir un certain honneur et une certaine fierté, il est un homme plutôt couard et lâche, pas loyal pour un sou, qui se fera volontiers la malle pour échapper à une mort certaine. Impatient et hyperactif, il n'a de cesse de gigoter, bouger, faire la moue, se passer une main dans les cheveux ; bref, bouger tant qu'il peut. Les mestres disent que c'est parce qu'il a la bougeotte ; lui pense que c'est à cause de son sang de loup qui lui coure dans les veines - même s'il ne l'a jamais confié à personne. Il n'est pas à l'aise aussi. On lui demande de donner des ordres, de s'imposer, de dire sa pensée ; mais il n'y arrive pas. De la timidité ? Peut-être pas. Un peu, légèrement. Comme s'il avait peur que, à trop se parler, il dévoilerait ce Theodan friand de liberté et doutant de sa place dans le Nord. Mal à l'aise très souvent, il n'a rien d'extraverti ou d'enjoué. Toutefois, séducteur et charmant comme pas possible, il n'hésite jamais à faire comprendre peu subtilement ses attentions, surtout envers les jolies jeunes femmes. Il se laisse vite emporter aussi, un peu fou dans ces cas, charnel, passionné voire violent dans l'acte ; mais il peut s'avérer doux, s'avérer tendre quand on le lui demande. Adaptable, voilà ce qu'est Theodan, surtout pour plaire aux autres. Il pense d'abord à ce qu'on voit de lui, ne cherche généralement à satisfaire son entourage - son père, plus précisément - plutôt que lui-même. Malgré tout, il s'écrase toujours un peu pour les gens qu'il aime et les poussera volontiers sur le devant de la scène. Mais couard et parfois si peu courageux comme il sait l'être, il n'a qu'un très maigre esprit du sacrifice, qui lui a été imposé par de longues heures d'éducation douloureuses.

encore un peu plus

quand il était jeune, il était indiscipliné. très indiscipliné. mais le seigneur son père a vit résolu ces problèmes de comportement, à la façon bolton. depuis, theodan est irréprochable. △ il ne brigue guère la seigneurie de winterfell, même s'il s'y trouve attaché par l'ordre de naissance. il redoute que son père le force à aller prendre le noir. △ il passe les trois-quarts de sa vie à traîner hors de winterfell, à ne jamais dire où il va ou ce qu'il fait. on a cessé de s'inquiéter pour lui depuis un bout de temps. △ il prie les anciens dieux avec ferveur. △ une chanson satyrique court sur lui entre les murs de winterfell : elle parle de sa grande couardise un jour qu'il eut refusé un duel. depuis, il n'en a jamais refusé aucun et n'en a jamais perdu un seul. △ il écrit très très mal, autant par les fautes que par la lisibilité. il n'a jamais aimé cela : on dit qu'il est tant excité de reprendre les armes, qu'il ne peut rester assis plus de cinq minutes sur une chaise. △ il a pour habitude de se passer une main sur le visage, plus souvent dans la légère barbe qu'il porte, quand il réfléchit ou qu'il est agacé. △ il ne se bat quasiment qu'à l'épée même si on a essayé de le convertir à l'arc. avec succès. il adore cela et protège amoureusement son arc. toutefois, il préfère - et de loin - l'épée même si la chasse le relaxe énormément. △ il fait souvent des rêves de loup, où il investit l'esprit de l'un d'entre eux qui rôde près de winterfell. il n'a pas encore réussi à ouvrir son troisième oeil. △ il est très supersitieux et porte sur lui, autour de son cou et caché sous sa chemise, une relique qu'une sauvageonne lui a un jour donné. △ il peut faire preuve d'une violence rare quand on évoque à mal sa famille - en ignorant qu'il en fait partie. on dit qu'il écorche mieux que personne... à bon entendeur.

Il court. Il a tout l'espace qu'il veut, qu'il peut. Le sol défile, les arbres se floutent, un sentiment de grandeur et de puissance lui passe dans les veines, fait exploser son cœur. Il accélère, la cavalcade est impressionnante, régulière, progressive. Finalement, il se jette sur sa proie, un petit lapin, dont il déchire peau, chair et artères d'un coup de mâchoire. Le sang ruisselle, les mâchoires claquent, un hurlement résonnent et ils arrivent. Les autres. Il se détache du gros de la meute, ramassis de loups affamés qui se précipitent sur la petite proie. Il fait le guet, cherche des ennemis, se tient droit et fort sur ses pattes, prêt à défendre bec et ongle quiconque tenterait de leur nuire. Puis un hurlement résonne, repris par d'autres cordes vocales. Ses frères. Ses sœurs.

Dans un sursaut, l'homme s'éveille, les pupilles se dilatent, la terreur et l'incompréhension se lisent sur ses traits. Un bref instant, ces derniers se crispent mais se détendent rapidement, quand il sait qu'il est dans sa chambre à Winterfell, dans son lit. Ce n'était qu'un mauvais rêve, tente-t-il de se convaincre vainement, en laissant ses jambes tomber du côté de sa couche, se passant une main sur le visage en grognant. Les doigts s'égarent dans ses cheveux, l'index et le pouce pincent l'arête du nez et finalement, il s'habille, se prépare, a un arc à l'épaule et un carquois dans le dos en descendant quatre à quatre les marches du château. Il rentre les épaules, rabat un capuchon sur ses boucles châtains, salue d'un hochement sec de tête le mestre qui s'incline respectueusement, espère passer entre les mailles du filet... « Où vas-tu comme ça, Theodan ? » La voix résonne, tonne avec force, rebondissant aisément sur les murs froids et immaculés de Winterfell. L’appelé se fige, ses épaules se rentrent un peu plus quand il se retourne vers son paternel, le seigneur du Nord. On retrouve en lui froideur et sadisme, comme tout bon Bolton ; des yeux clairs et des traits durs. Theodan s'est toujours senti affreusement petit sous le regard de son père. Il a toujours su qu'il ne l'a jamais complètement satisfait, qu'il manquait quelque chose chez lui et que son père ne voyait que ça. Que ce qu'il manquait, jamais rien d'autre, oubliant sans doute les efforts que son aîné faisait pour briller à ses yeux. En vain. Il ne répond pas tout d'abord, se contente de baisser les yeux sans rien dire. « On a des chasseurs. Remonte en haut. Ou bien, va aider tes frères tiens. Ils ont grand besoin de mieux manier l'épée. Nos lames sont aiguisées. Les arcs sont des armes de faibles, combien de fois vais-je devoir te le répéter ? » La dernière phrase est terrible. A son terme, le fils tressaille violemment.

Pourtant, ce n'est qu'une phrase. Mais le ton. Le rythme. Le reproche à peine caché dedans. Ca lui fait penser à ces nuits, ces jours, ces angoisses, ces peurs, ces cauchemars. Où son père est l'acteur, le spectateur, le scénariste. On dit que Theodan a été taillé dans de la pierre, que son visage est vindicatif, sévère et inchangeable. Qu'il est ainsi et ne changera jamais. Il n'a jamais été aussi dur et froid, pourtant. Il était même un enfant solaire, presque frivole. Légèrement trop. Trop châtain là où les Boltons sont bruns ; trop sombre là où ils ont des yeux de glace, il était de ces exceptions qui confirment la règle. Si il est pierre aujourd'hui, il était argile auparavant et lord Bolton s'est fait une joie de le façonner à son image : froid, sadique, Bolton. Mais pourtant, des réminiscences. Il a découvert l'art de l'arc, de la chasse, de l'amour charnel. Si il n'est pas le meilleur à la chasse, il tire toujours dans sa cible ; et si il est mauvais en amour, il tire toujours un bon coup dans le côté charnel de la chose. On dit que la ville d'hiver n'a jamais eu aussi chaud que quand il y passe, durant ces nuits mythiques où il écume chaque bar, chaque auberge, chaque femme. Et il rentre toujours, à l'orée du matin comme à la mi-journée, pour retrouver la couche de son épouse et lui faire l'amour à elle aussi. Ils disent qu'il veut combler un vide ; d'autres qu'il ne cherche qu'à s'amuser ; et, enfin, certains avancent qu'il s'en fout. Et il s'en fout.

Il s'incline légèrement devant son père, il se racle la gorge pour éviter qu'elle ne tremble lorsqu'il prend la parole : « mes frères ne sont pas encore éveillés, mon seigneur. » « Eh bien éveille-les. » « Je vous en prie... » « Theodan. Va les réveiller. » « Père... » « Quand je te donne un ordre, je suis ton seigneur avant d'être ton père. Souviens-toi. » Il tressaille à nouveau. Mais n'ose répondre à nouveau, s'incline légèrement et remonte d'une démarche raide à l'étage. Mission avortée.

La liberté. La liberté qui vibre avec ses muscles, qui s'échappe de chaque fibre de son corps, qui irradie de lui comme les rayons d'un soleil d'été à son zénith. Il court encore, toujours, esquive les obstacles. Ils ne sont rien les obstacles. Il est libre comme l'air, rapide comme le vent, fort comme un arbre, frivole comme une feuille. Il peut faire ce qu'il veut, quand il veut, sans restriction, sans chaînes, sans rien. Une envie de sang irrationnelle l'habite, pour chasser, nourrir ses soeurs et frères et fils et filles. Mais non. Il préfère courir. La liberté l'étourdit ; mais les pattes, méthodiques, s'abattent sur le sol en silence, avec ce rythme soutenu et régulier des longues courses maîtrisées. Une senteur lui passe sous le museau, il braque toute son attention et sa destination vers l'eau qui clapote, l'humidité là-bas. Une langue lape de l'eau, des muscles se tendent légèrement dans cet accès de faiblesse et un regard se croise avec lui-même. Un œil rouge et un œil noir.

Il est assis près de la fenêtre, front posé sur la vitre glacée, sans rien dire, ses yeux s'égarant sur le Nord qui s'étale devant lui, sur la Lune pleine, accrochée dans un ciel d'ébène. Il n'a osé s'habiller comme chaque matin, n'a pas tenté de se préparer pour une chasse matinale de remise en forme – il sait que son père, surtout en ces temps difficiles, veille à ce qu'il reste au château, à faire ses activités de prince et autres idioties. Maussade, son doigt parcourt la vitre gangrénée de givre, y imprime de minuscules dessins, un mot ça et là, un œil par ici, une flèche volant là-bas. Il sursaute quand il sent des lèvres s'égarer sur son épaule et, dans un geste purement défensif – alors que quand même, quel sorte d'ennemi embrasserait si doucement sa peau ? – il se retourne dans l'optique de se défendre ou repousser l'adversaire. En face de lui, son épouse – et il se calme. « Je vais être jalouse de la lune si tu la préfères à moi... » murmure-t-elle doucement avant de poser son menton sur son épaule, l'air taquine et boudeuse. Il tourne le visage vers elle, amusé – ses yeux pétillent, comme ils pétillent seulement lorsqu'il est avec elle. Le seul signe flagrant d'amusement pour Theodan : ses yeux qui pétillent face à sa femme. « Je préfère ta lune à toi... » Elle roule des yeux, s'installe tranquillement en face de lui. Elle le regard avec franchise, sans gêne, enfonçant ses prunelles dans les siennes. Il tente d'éviter son regard. « Oui. Le loup encore. » Elle ne répond pas.

Il sait qui il est. Il sait ce qu'il fait. Mais il ne sait pas pourquoi. Il n'a rien d'un Stark. Il n'a rien non plus d'un Bolton. Pourtant c'est le sang des écorchés qui coulent dans ses veines, c'est dans leur mentalité qu'il a été élevé. Mais le terme résonne. Zoman. Change-peau. Un loup dans ses rêves. Tout sauf un loup une fois les yeux ouverts. Il retourne le regard vers la ville d'hiver, maussade. Finalement, elle le laisse à ses sombres pensées et un petit silence s'installe, entrecoupé par leurs respirations lourdes d'hiver, laissant échapper leur condensation dans la pièce. « Reviens te coucher. » finit-elle par lui ordonner – et il s'exécute, docile, la prend dans ses bras après s'être glissé sous les couvertures. « T'es l'homme avec des rêves de loup le mieux monté que j'ai jamais vu. » Il lui mordille le nez, elle tente de se dérober. « Je suis l'homme le mieux monté tout court ouais. » murmure-t-il, joueur, avant de lui embrasser le front et de fermer à nouveau les yeux.

S'il vous plaît, par tous les dieux. Donnez moi tout sauf un rêve de loup.

Nos lames sont acérées. Nos lames sont acérées. Nos lames sont acérées. Voilà ce que retient Theodan de son enfance. Nos lames sont acérées. C'est ça leur devise. Les Bolton sont la maison noble du Nord, les seigneurs de Winterfell. Leur blason ? Un écorché dansant sur un champ rose de sang. Ils pratiquent l'écorchement, sont dits froids, sadiques et un peu fous ; et personne n'osent aller contre eux, jamais. Résidants à Winterfell, on dit que le Nord ne leur est pas vassal par choix mais par contrainte et, que dans les maisonnées ou autres châteaux, on ne fait que les craindre et les mépriser.
Theodan s'entend moyennement avec sa famille. Aîné de trois frères et de deux soeurs, il a toujours brimé sa fratrie - qui le lui a bien rendu. La seule personne qu'il aime plus que tout, c'est sa soeur cadette de qui il se sent plutôt proche sans pour autant lui ouvrir son coeur impunément. Quant à son père... eh bien, Theodan a peur de lui. Celui-ci l'a bien maté lorsqu'il était enfant, le façonnant tel qu'il est aujourd'hui. Il a un peu du mal avec lui, l'évite le plus possible même si, au fond, il n'a pas vraiment le choix : c'est auprès de lui qu'il est sensé apprendre son futur poste de seigneur. L'ambition de son frère cadet le dépasse fortement, en revanche, et il n'est pas rare que celui-ci lance des piques acérées à Theodan juste pour le ridiculiser - ce que Theo lui rend bien. Bref, les relations entre Theo et sa famille ne sont pas des plus joyeuses - même s'il est très fier de faire partie de la famille des Bolton.
Nos lames sont acérées.

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